Praliné aux noisettes, pâte de noisettes, chocolat NOIR, poudre de cacao BIO, beurre de cacao BIO, huile de coco BIO, lécithine de soja, sel, vanille
18 mars 2020 :
Plutôt parapente ou piste noire ?
Plutôt varappe ou canotage ?
Plutôt brownie à peine cuit ou moelleux fondant ?
Telles sont les questions et réponses qu’inspire cette pâte à tartiner A FOND LE GOÛT et A FOND LA FORME !
En résumé, elle s’adresse à tous ceux qui cherchent la sensation, qu’elle soit forte ou non, qu’elle soit explosive ou cocooning.
Le coup de foudre est immanquable.
Le ciel d’Annecy vous tombe sur la tête au détour d’un stand du Salon du Chocolat de Paris 2019 ; un stand principalement construit autour de rangées de pots à l’ancienne (d’un verre épais, protégés par le caoutchouc de couleur orange utilisés pour garantir la conservation des produits), d’une gourmande contenance, parfaitement alignés et empilés les unes sur les autres, étiquetés avec simplicité et élégance. Difficile, à l’approche de tels trésors visuels, pourvoyeurs de belles dégustations à venir, de résister aux émotions et de garder son sang-froid !
Le jeune artisan, nougatier principalement, d’un caractère assurément trempé – n’est pas montagnard qui veut – est franc, très secret sur son savoir-faire et, surtout, fier de ses produits. Il y a de quoi.
La pâte à tartiner aux noisettes ? Un assouvissement complet des sens.
Les gestes à effectuer pour :
- déclipser le pot ;
- lutter quelques secondes pour que le caoutchouc orange cède ;
- ôter le couvercle de verre, surmontée d’un autocollant au logo de la société
sont source à eux-seuls de bien-être.
La couleur de la pâte est d’un ensorcelant marrant, tirant sur l’ébène ou sur l’auburn en fonction de la luminosité ambiante. Alors, ténébreuse ou tendre la pâte ?
Son parfum est d’une timidité absolue étonnante au regard de la puissance visuelle que la pâte dégage. Il est quasi inexistant au départ et il faut prendre le temps de humer longuement au-dessus du pot encore intact pour en tirer quelques volutes éphémères de noisettes et de cacao. C’est une ruse car, sitôt la dégustation et le pot entamés, des effluves énergiques et intenses viennent soumettre le nez à un délicieux, naturel et intense joug olfactif ! On en ferme les yeux de bonheur.
La surface de la pâte est granuleuse, avec une tendance manifeste à la cristallisation de la matière, ce qui n’est en soi absolument pas déplaisant.
Sa texture est dense, compacte, épaisse. Lorsque la cuillère transperce la surface, qui se craquelle imperceptiblement, pour s’y enfoncer, elle en extrait une motte qui pourrait bien ressembler, de loin, à une cuillère de mousse au chocolat à peine sortie du réfrigérateur ou, encore mieux, à un brownie à peine cuit. La sensation, jouissive, accentuée par la force du parfum qui se propage alors simultanément aux narines.
Posée sur la langue, la pâte transforme l’essai : les frissons de départ deviennent vertige. Sa matière prend une consistance sablonneuse à l’entame, sécable la seconde suivante, légèrement crissante sous les dents puis riche comme un brownie maison, à peine cuit pour sublimer sa charpente et ses saveurs. Par le fondant très rapide qui s’opère au palais, la pâte-brownie se transforme ensuite en moelleux au cœur fondant.
La recette joue manifestement et judicieusement sur la technique de la pâte « crue » ou « peu cuite ». Quelle intensité de saveurs, quelle authenticité dans les arômes ! La noisette, qui vient de France sans qu’en soit révélée la variété et le terroir, y rayonne superbement. Le goût du praliné est suave. Il est ponctué et mis en valeur par cette pointe d’amertume d’un chocolat plutôt corsé. Le pic de la courbe gustative est atteint au palais lorsque le fruit sec et le cacao se rencontrent enfin pour redescendre sans précipitation en arrière-gorge et offrir une longueur de bouche sucrée et joyeuse.
Alors oui, cette pâte à tartiner atteint des Sommets de Délices à tous les niveaux, y compris pour le tonus qu’elle transmet à l’organisme. La prochaine fois, c’est le pot familial qui y passe !