Sucre, huile de tournesol, noisettes 13%, cacao maigre en poudre 7%, lait écrémé en poudre, lactosérum (de lait) en poudre, lactose (de lait), beurre de cacao, émulsifiant (lécithine de tournesol), arôme naturel de vanille
6 novembre 2020 :
En dehors de l’étiquette, colorée et ludique, portée par une mascotte pleine de vitalité – un petit cheval fringant - permet à certaines générations de gourmands de se rappeler des joyeux souvenirs des goûters de leur enfance, la pâte à tartiner, qui avait ses fans au début des années 90, relancée en 2019, n’a pas grand intérêt.
Ses ingrédients ne la distinguent pas d’une pâte à tartiner industrielle classique : si elle affiche fièrement un tampon indiquant l’absence de l’huile de palme, les noisettes et la poudre de cacao n’y représentent respectivement que 13% et 7% (dans la moyenne donc), le sucre et les matières grasses étant largement dominantes.
La couche d’huile est d’ailleurs bien remontée à la surface alors que le pot n’est pas encore ouvert. Gare aux éclaboussures à ouverture et gare aux tâches en cas de touillage trop énergique !
Pour la suite : une jolie couleur chocolat et une bonne onctuosité. Pour le reste, un parfum chimique, une surface où traînent encore quelques traces huileuses, une texture grasse et des saveurs sucrées où rien de naturel ne transparaît.
Au moins pourra-t-on lui reconnaître ceci : qu’elle soit fournie avec (comme en 1991) des gadgets à collectionner, ou non, elle prend les allures d’une madeleine de Proust. Alors, qu’elle soit de qualité ou pas, là n’est plus la question…
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