PEPITE COOKIE – Pâte à tartiner choco noisettes
Noisettes 39,6 %, sucre, huile de tournesol, pâte de cacao 4 %, beurre de cacao 3,8 %, poudre de cacao 3,3 %, lait en poudre, lécithine de tournesol, fleur de sel, vanille de Madagascar
PEPITE COOKIE – Pâte à tartiner choco noisettes crispy
Noisettes 35,4 %, sucre, crêpe dentelle 8,8 % (farine de blé, sucre, coprah, poudre de lait, beurre concentré, arôme de vanille, sel, émulsifiant), huile de tournesol, pâte de cacao 3,6 %, beurre de cacao 3,4 %, poudre de cacao 3 %, lait en poudre, lécithine de tournesol, fleur de sel, vanille de Madagascar
PEPITE COOKIE – Pâte à tartiner chocolat blanc crispy
Noisettes 43,87 %, sucre, crêpe dentelle 8,77 % (farine de blé, sucre, coprah, poudre de lait, beurre concentré, arôme de vanille, sel, émulsifiant), beurre de cacao 7,90 %, lait en poudre, lécithine de tournesol, huile de tournesol, fleur de sel, vanille de Madagascar
2 octobre 2025 :
Quand on sait qu’Hugo travaillait dans le secteur de la mode (de luxe) et qu’il aura fallu la pandémie et l’arrêt de toute activité en 2020 pour qu’il décide au pied-levé, avec sa sœur Léa, d’une reconversion en mode « je me mets aux cookies artisanaux », on se dit waouh.
Quand on sait que tous deux sont entourés dès le départ, dans leur atelier du Cap-Ferret, par une cheffe pâtissière formée auprès des Meilleurs Ouvriers de France, on se dit waouh donc c’est sûr c’est bon et c’est de qualité.
Quand on voit le développement rapide de la maison, laquelle ouvre diverses boutiques depuis 2024-2025, sans jamais se départir de son exigence en termes de sourcing et de qualité des ingrédients, on dit waouh, le truc de dingue ?
Et quand on se dit que les fameux cookies de la maison s’accompagnent d’autres gammes toutes plus festives les unes que les autres, on n’hésite pas à sauter, lors ‘d’un passage dans la boutique de Biarritz, sur la collection des trois pâtes à tartiner, histoire de s’en faire une idée waouh plus précise.
Et ça commence d’ailleurs très fort car le jeune vendeur de la boutique, super enthousiasme et accueillant, accepte bien volontiers d’emballer chacune des pâtes dans l’étui cartonné qui sert en principe à la protection des cookies. Ces boîtes-là, aux couleurs ludiques, affublées d’un petit logo qui incite au grignotage à toute heure, sont multitâches : si elles servent à emporter sa gourmandise, elles peuvent aussi servir de déco !
Ça continue ensuite par un packaging léché : les pots sont d’un format généreux (300 grammes), c’est à dire une invitation à y plonger à plusieurs petites cuillères en même temps. Les étiquettes sont ultra-ludiques et conceptuelles par leur forme de vague, de ressac (ou, pour les plus imaginatifs, de montagnes russes mais comme la maison est du Cap-Ferret, on penche plutôt pour les vagues). Elles sont bien sûr également agrémentées de ce petit logo reconnaissable entre milles.
On ne peut de plus qu’apprécier la manière dont les ingrédients sont listés pour chacune des pâtes, de façon lisible et transparente côté pourcentages et côté allergènes. Le petit bémol sans doute temporaire, c’est, pour les puristes, de ne pas accéder à un site qui permettent d’en apprendre plus sur la provenance des noisettes, par exemple, sur l’origine du lait ainsi que sur les couvertures de chocolat utilisés (il faut enquêter et tomber sur des articles de presse pour apprendre que le lait vient de la Ferme Bleue (Normandie) et que Pépite Cookie s’approvisionne en pistoles auprès de Cacao Barry et de Weiss.
Les pâtes à tartiner jouent la simplicité : les recettes sont classiques et leurs qualités tout autant. Une belle couleur chocolatée pour les deux premières, une couleur ivoire pour la dernière. Des parfums doux et sucrés pour mieux faire saliver, ourlés de notes lactées et imprégnées de l’odeur du petit fruit à coque. Leur consistance, passée l’étape d’un mixage très agréable (les matières grasses des pâtes ont migré en surface du fait des différents épisodes caniculaires de l’été suivis de chutes brutales de température), est nuancée : moelleuse et veloutée pour la pâte à tartiner choco-noisettes, légèrement granuleuse pour les pâtes crispy.
Les textures, très tactiles et câlines, font écho aux consistances. Elles sont croustillantes pour les deux pâtes auxquelles des brisures de crêpe dentelle maison ont été ajoutées, visibles à l’œil nu ; elle est fondante pour la pâte classique. Dans les trois cas, la matière est épaisse et suscite la gourmandise.
Leurs saveurs sont généreuses à souhait. Une entame très sucrée pour les trois produits, une pellicule légèrement grasse qui vient se déposer sur la langue puis au palais, propice au déploiement de saveurs dont la douceur est alimentée par le lait et le sucre, la noisette venant faire basculer les pâtes dans un registre plus grillé en arrière-gorge.
Mention spéciale pour la pâte à tartiner au chocolat blanc, dont le croustillant, la couleur et le goût sont ceux d’une pâte à cookie crue (la pâte à cookie crue, c’est un délice à tenter, vraiment, quand on ne connaît pas encore le concept). Néanmoins son côté beurré, gras et son goût de lait concentré aromatisé à la noisette fera bondir de plaisir les dingues de sucreries et fera plutôt reculer les papilles plus affûtées et plus férues d’arômes corsés par son côté un peu écœurant.
Sur le plan global, ces pâtes à tartiner ont du corps et du cœur. Elles s’adressent davantage, par leur côté régressif, aux gourmands sans chichis qu’aux gourmets et aux esthètes à la recherche d’élégance et de raffinement.