Pâte à tartiner lait et noisettes : Sucre, graisses végétales (tournesol, beurre de cacao, carthame, illipé, karité), noisettes 13%, lait écrémé en poudre 9%, cacao maigre en poudre, émulsifiants : lécithines, vanille de Madagascar.
Pâte à tartiner goût chocolat noir : Sucre, graisses végétales (tournesol, beurre de cacao, carthame, illipé, karité), cacao maigre en poudre 27 %, émulsifiants (lécithines, vanille de Madagascar)
5 juin 2017 :
Il suffit de savoir jouer avec des couleurs, un logo rond, sympathique et graphiquement impeccable – ce coin grignoté est carrément bien imaginé – pour attirer le regard et provoquer la curiosité. Il suffit ensuite de maîtriser les codes couleurs pour associer d’un côté un mauve velouté à la douceur, qui concernera forcément la pâte au lait et aux noisettes et, de l’autre, le bleu, assez clair mais froid, pour justifier d’une pâte plus sauvage, plus… noire. Effet marketing réussi donc pour la maison Monbana, créatrice et dépositaire de la marque.
Les parfums qui affleurent aux narines sont discrets et suaves pour la pâte aux lait et aux noisettes et sont renforcés pour celle qui tombe dans le chocolat noir. Les couleurs des pâtes sont également en cohérence avec les ingrédients affichés, forcément. Pour les deux pâtes, on devine des texture élastiques, souples et peut-être liquides rien qu’en tentant de pencher les pots d’un côté ou de l’autre. Les surfaces des pâtes sont brillantes et lisses. L’onctuosité des deux pâtes est totalement enjôleuse, addictive, elle projette dans un climat de régression enfantine plutôt réjouissante.
Passé le cap du jeu entre la petite cuillère et des pâtes qui s’amusent à s’effilocher et à vouloir, liquides, s’enfuir très vite, ce sont des sensations très douces qui se posent au palais. Les deux pâtes proposent une vaste gamme de plaisirs sensoriels. Elles raviront les gourmands, que ceux-ci élisent fondent pour le sucre et le rose ou craquent pour le noir et le bleu. Néanmoins, quelques bémols à souligner : les noisettes sont en retrait sur le plan gustatif et sont noyées par le sucre, les graisses végétales et les émulsifiants pour la pâte « rose » et on ne peut faire l’impasse d’indiquer que la pâte à tartiner « noire » est en fait une pâte à tartiner « au goût de chocolat noir », ce qui n’est pas la même chose du tout. Néanmoins, s’agissant de pâtes à tartiner présentées par un chocolatier devenu industriel "non incognito" (sourire), elles sont un régal à ne pas bouder !