Sucre, huiles végétales (palme et colza, noisettes 13%, poudre de cacao maigre 7%, farine de soja. Emulsifiant : lécithine de tournesol. Arôme : vanille.
16 juin 2017 :
Kasher Lepesah X Les Consom. De Kitniot
S’embarquer dans des recherches sans fin sur le concept, qui n’en est pas un pour la communauté juive pratiquante, de la pâte à tartiner « kasher », ce serait épuisant et cela limiterait, avant même que le pot ne soit entamé, le plaisir de la dégustation. Donc, considérons comme acquis le fait qu’elle réponde aux normes hébraïques, et suivons notre attirance pour ce petit personnage, plutôt espiègle et malicieux, tout droit extrait d’un conte du Moyen-Age, portant les chausses, le costume et le bonnet de velours et qui semble très impatient de retourner dans sa chaumière pour y déposer son fardeau gourmand : une énorme noisette, presque aussi grande qu’il n’est gringalet. Pourquoi, songe-t-il avec délectation, ne pas l’utiliser pour en faire une bonne pâte à tartiner ? Ben oui, il a bien raison ce petit bonhomme ! Car il est plutôt doué le ménestrel de la noisette. Un pot de 400 grammes bien dodu. Un couvercle qui fait entendre son petit clac enthousiasmant. Un opercule protecteur que l’on déchire délicatement du bout de l’ongle pour éviter de plonger malencontreusement le doigt dans la pâte. Une très bonne odeur qui arrive au nez, rassurante quoique sans originalité. Une surface de pâte lisse, brillante, une couleur d’un très beau teint chocolaté. Surprise encore plus jouissive : une texture d’une onctuosité à faire entrer en pâmoison la petite cuillère. En bouche et en amorce, la pâte tient également toutes ses promesses : elle est goûteuse. Sucrée bien sûr, elle offre une proportion assez conséquente de noisettes, le palais détectant en arrière-plan comme une légère note de vanille. Bref, « kasher » ou pas, cette pâte est, pour la gamme de prix et de qualité à laquelle elle correspond, alléchante, gentiment régressive. Elle met de très bonne humeur.