19 novembre 2020 :
Ces deux pâtes à tartiner sont sœurs jumelles. Elles sont nées sous le signe de la noisette TONDE GENTILE, dont la richesse organoleptique prend ses racines dans un terroir d’exception, celui de Langhe.
Et comme toutes les sœurs jumelles, qu’il est difficile à distinguer, elles font pourtant preuve d’une identité propre. Ce qui en fait un petit miracle gustatif que l’on doit à une exploitation familiale et artisanale, soucieuse du respect de l’ensemble de la chaîne, depuis la récolte jusqu’à la dégustation !
Crema alla Gianduia Dark 220 grammes
Pâte de Noisettes du Piémont IGP 62%, sucre de canne, poudre de cacao 11%, beurre de cacao, émulsifiant : lécithine de tournesol
Primée en 2020, cette pâte a du chien, elle a du coffre, tout simplement.
Sa couleur ébène est une belle entrée en matière. Son parfum jaillit avec puissance du pot, armé de notes torréfiées bien marquées, dont la profondeur est accentuée par une finale cacaotée qui ouvre l’appétit.
Sa surface est idéalement veloutée.
Voluptueusement épaisse et onctueuse, sa structure prend un virage plus fluide et nappant : la petite cuillère s’affole, les sens trépignent d’impatience.
Son fondant est à se pâmer. Il est électrisant.
Ses saveurs sont un concentré d’arômes d’une acuité vertigineuse. Elles offrent immédiatement aux papilles de l’authentique et du concret, du naturel, du brut. Amères sans verser dans l’astringent, peu sucrées, les noisettes torréfiées s’ébattent au palais dans une danse à laquelle se joint un cacao corsé, pour une longueur en bouche pénétrante. On voudrait que ce voyage musclé ne s’arrête pas.
C’est simple, dans cette pâte-là, tout est intense.
Crema Gianduia « Zero » 220 grammes
Pâte de Noisettes du Piémont IGP 62 %, Lait en poudre, poudre de cacao, beurre de cacao, émulsifiant : lécithine de tournesol, édulcorant : stevia.
Lumineuse, chaleureuse, moirée, la couleur de la pâte à tartiner donne de drôles d’envies !
Les matières grasses sont remontées à la surface, sans impact pour tout gourmand qui se respecte puisqu’il s’agit d’un premier indice attestant de la qualité naturelle des ingrédients utilisés. Et puis, la petite cuillère étant tactile, elle ne boude jamais son plaisir de la pré-rencontre avec la matière : le touillage est énergique, et c’est pour mieux capter le substrat même de la pâte revenue à son état originel. La surface, après avoir été brillante et huileuse, devient satinée.
Passée cette phase préparatoire, plus qu’émoustillante, le nez peut se laisser aller à la douceur de son parfum dont les effluves torréfiées montent progressivement en puissance, enrobées par une note sucrée délicate et subtile.
La texture de la pâte est souple, fluide, onctueuse, veloutée. Son caractère fondant et nappant appelle à la régression. Ses saveurs, aussi intenses et fortes que la pâte « noir », sont néanmoins plus nuancées grâce à une discrète touche sucrée. Les arômes torréfiés des noisettes sont riches et prennent de la rondeur lactée au palais, en arrière-palais puis dans la gorge, pour une longueur de bouche cacaotée et persistante.
C’est simple, dans cette pâte-là, tout est subtil.