Sucre, graisses végétales (palme, palmiste), beurre de cacao 8,5%, cacao maigre en poudre, farine de blé, pâte de cacao, lait écrémé en poudre, poudre de lactosérum doux, (lait), matière grasse laitière, sirop de glucose-fructose, amidon de blé, émulsifiant (lécithine de soja), pâte aux noisettes, poudre à lever (E501, E503, E500), sel, arômes, correcteur d’acidité (E524)
Chocolat au lait du Pays Alpin : cacao 33% minimum
Peut contenir d’autres fruits à coque
17 octobre 2023 :
Une tablette principalement distribuée dans les pays des Balkans et vendue en métropole en magasins de déstockage. En France, son équivalent s’appelle Milka Oreo 100 grammes, pour un aspect totalement différent.
Le produit est, certes, fabriqué par un méga-géant de l’industrie du chocolat (Mondelez). Donc, pour les puristes que rien ne saurait détourner du droit et vertueux chemin, pas la peine de lire cette chronique. Pour ceux qui assument leurs petites faiblesses, autorisez-vous un petit écart de conduite. Vos papilles ont droit de relâcher leur niveau d’exigence de temps à autre… Avec cet avantage indéniable : cette petite faiblesse permet de remettre les pendules à l’heure et de se remémorer le chemin parcouru pour en arriver à des chocolats artisanaux, qu’ils soient ou non bio.
Donc, conformément à la catégorie des tablettes industrielles : une liste d’ingrédients à rallonge avec additifs. Une mention, « le lait du Pays Alpin », qui peut prêter à rire car elle ne veut rien dire en soi.
La séquence émotion et retour à l’enfance s’ouvre sur l’emballage violet, signe distinctif de la marque, de la tablette. Elle se propage grâce à cette odeur douce et sucrée d’un chocolat au lait dont les sens gardent la mémoire – un jour ou l’autre on a tous mordu et laissé fondre sur la langue un morceau Milka.
Si la tablette et ses barres (ou carrés), dont la couleur est celle attendue, fondent légèrement sur les doigts au moment de leur prise en main, qu’importe car tout se sépare avec ce petit craquement sonore délicieux aux oreilles, pour laisser place à un fourrage plutôt dense enrobé d’une fine couverture de chocolat au lait.
Ça fond en bouche, c’est lacté, c’est sucré et le fourrage, dont on eût aimé qu’il soit un peu plus généreux, crisse délicieusement sous les dents, se délite, pour un goût à la fois cacaoté et biscuité (de céréale), et une longueur finale plutôt passagère mais plus corsée dans sa note aromatique qu’un chocolat Milka classique.
Donc oui c’est bon pour l’enfant qu’on est resté mais ce n’est pas bon pour l’adulte conscient de régresser dans ses valeurs… !
Produits référents
