Sucre, matière grasse végétale (noix de coco, tournesol), noisettes 13%, cacao en poudre 7,5 %, lait écrémé en poudre, beurre de cacao 3,9%, lactosérum en poudre, émulsifiant : lécithine de tournesol, arôme
28 juin 2019 :
Qui se cache derrière cette noisette souriante, au petit corps bien rebondi, affublé d’un béret noir, qui brandit avec fierté le drapeau du Pays Basque ?
Elle s’appelle Basquella –ça paraît logique et en plus, ça sonne bien.
Elle fait saliver [tous] les petits et les grands, majoritairement dans le sud-ouest. Son packaging est un modèle de marketing réussi : un pot à confiture au travers duquel la pâte arbore une très jolie couleur chocolatée, une grosse étiquette bien rouge, un couvercle blanc écussonné, un logo mignon tout plein, une typologie arrondie typique du dialecte local, une mention « sans huile de palme » … tout est fait pour que Basquella soit, rien que dans son apparence, irrésistible.
Dès l’ouverture du pot, Basquella, en séductrice professionnelle, projette sa victime consentante dans des souvenirs gourmands mémorables. Sa surface est lisse et satinée, son parfum addictif, sa consistance, épaisse, moelleuse et onctueuse, bref, un appel clair au laisser-aller. En bouche, son fondant entretien allègrement l’esprit régressif, même si, manifestement, la petite noisette au béret n’a pas forcément le beau rôle au niveau des papilles et du palais. Car c’est d’abord et avant tout un sacré bain de sucre et de matières grasses qui attend les muqueuses et les papilles. Dommage, car cela en réduit les flaveurs globales.
Mais qu’importe, au final, que Basquella ne soit pas vraiment artisanale ? Tant que le gourmand, qu’il soit basque ou pas, y trouve son petit bonheur éphémère ?