1er novembre 2014 :
La souplesse du bocal aurait pu jeter une note négative avant même que la pâte ne soit savourée, mais il n’en est rien, au contraire : on palpe l’emballage avec le sourire, la dégustation débute dès lors par des sensations tactiles intéressantes. L’odeur qui prend possession des narines lorsqu’l’opercule est ôté est caractéristique de celles des pâtes à tartiner qui laissent la part belle aux noisettes. Elle est pleine d’innocence et promet une éventuelle madeleine de Fran personnelle. Et bien sûr, si je saute l’étape qui consiste à touiller avec ténacité les 400 grammes de pâte dont l’huile est remonté à la surface pour éviter l’écueil déjà expérimenté pour d’autres produits – une pâte trop huileuse en première moitié de sa consommation, une pâte dure, effritée et en morceaux en seconde moitié de pot – la pâte se révèle goûteuse. Onctueuse, voire légèrement trop coulante, et un ersatz trop sucrée à mon goût mais il ne faudrait pas en demander trop à un produit de marque distributeur, qu’il s’agisse d’une marque suisse n’y change rien.
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