Sucre, noisettes 28 %, huiles végétales (huile de colza, huile de palme, huile de coco), cacao maigre en poudre, poudre de lait maigre, lécithine de soja
27 octobre 2019 :
C’est au hasard d’une balade en centre-ville à Bruxelles que l’on tombe sur cette jolie confiserie au bien joli nom, suggestif : L’Ame du Chocolat. Pousser sa porte, c’est entrer dans une caverne d’Ali Baba remplie de petits trésors belges chocolatés et sucrés sur lesquelles veille une famille qui vit par et pour le chocolat. De quoi émerveiller les regards. De quoi émoustiller les papilles. De quoi faire saliver les gamins (et pas que les gamins d’ailleurs). Une profusion et une variété qui sont à l’image de la clientèle : pas un client, quel qu’il soit, qui ne sorte de la boutique sans son petit paquet.
Le hasard fait donc bien les choses : car outre les tablettes, les objets et les produits qui plaisent aux touristes, pour ne citer que le Manneken Pis, s’y trouve une pâte à tartiner intrigante. Sur son étiquette, sobre et contemporaine dans son graphisme et ses couleurs (typo grise sur fond noir), il est juste indiqué CHOCO avec un sous-intitulé Noisette/Hazelnoot. Impossible d’en lire plus puisque la pâte est sous pochette cadeau.
L’enquête demandera quelques efforts pour remonter la piste et aboutir à la société alimentaire industrielle MEYNENDONCKX, créée en 1990, attachée au groupe agro-alimentaire BVBA, et qui développe depuis 2001 sa propre chocolaterie.
Passé ces vérifications de provenance, il convient de procéder à la dégustation de cette pâte à tartiner dont l’étiquette et le pot sont les premiers atouts. Sa couleur est parfaite. Son parfum est doux, modéré. Sa surface est lisse, légèrement moirée. Sa texture est veloutée, crémeuse et onctueuse. Ses saveurs sont classiques : le sucre et les matières grasses dominent. Des sensations qui la rendent généreuse, accueillante et conviviale mais qui mettent en défaut les arômes, en principe prononcés, des noisettes. Et si, en arrière-plan, une touche d’amertume transparaît grâce au cacao, les sens sont frustrés par l’absence de fragrances et de longueur en bouche.
Une pâte à tartiner qui trouvera néanmoins et sans nul sa place à la table des gourmands qui aiment… le chocolat belge et qui acceptent de faire une infidélité aux pâtes industrielles qu’on trouve dans les grandes surfaces.