Noisette, Amande, Sucre, Couverture lactée supérieure, Beurre de cacao, Poudre de lait, Huile de colza, Poudre de cacao, Fleur de sel de l’Ile d’Oléron, Vanille Bourbon
10 mars 2025 :
Parfaitement maitrisé quant à son rendu : cette chaude couleur ocre qui brunit lorsque le soleil est à la peine (en lumière naturelle donc), ce parfum enivrant de fruits secs généreusement caramélisés, cette surface pixellisée, un peu luisante, ce côté « souffé » que la petite cuillère révèle en s’enfonçant au cœur du pot, cette granulosité plus ou moins grossière, très tactile, excitante et ce croustillant dont l’effet magique opère immédiatement sous les dents et sur la langue en ouvrant la voie à une sensation de moelleux et d’épaisseur fondante au palais, les papilles sont dans l’éclate totale d’un vrai praliné, le praliné est charpenté, il est charnu, il offre une belle mâche !!!! Son fil conducteur aromatique reste le dialogue qui se créé entre le grillé des fruits secs et leur caramélisation suave, modulé avec douceur par un chocolat au lait (on apprécie d’apprendre qu’il s’agit d’une couverture supérieure avec 38% de cacao minimum) qui vient déborder de sa tendresse au palais, pour un zeste de sel (on apprécie d’apprendre, sur le compte instagram de la société, qu’il s’agit de la fleur de sel de La Perroche, locale donc), qui s’invite en fin de gorge. Le praliné de fruits secs reprend la main sur l’allonge, pour une sucrosité globale peut-être un chouia trop marquée, laquelle met la Vanille Bourbon en difficulté pour émerger.
Oui, ce praliné à l’ancienne Marque les Sens et on ne peut que saluer le travail gourmand réalisé par Pascal Phelippeau et son épouse, lesquels régalent les becs sucrés sur le marché de Saint-Pierre et dans leur nouvelle boutique-pâtisserie. A quand la version Caramel Vanille – Tonka ?