Sucre 48% ; graisse végétale (tournesol, colza, amandes) en proportion variable 23% ; cacao maigre en poudre 10% ; chocolat (sucre 56%, pâte de cacao 25%, cacao maigre en poudre 14%, beurre de cacao 4% Emulsifiant : lécithine de soja) 8% ; Noisettes 6% ; Lait écrémé en poudre 5% ; lécithine de soja <1% ; arôme naturel de vanille <1%
5 décembre 2017 :
Y a pas à dire, parfois, un retour aux sources mêmes de la pâte à tartiner basique originelle – à base de lait, de chocolat et de noisettes – ça fait un plaisir fou ! Il est d’autant plus décuplé que cette pâte prend soin de n’être pas ce bain de jouvence chocolaté vampirisé par des marques industrielles abusant de l’huile de palme – suivez mon regard – mais arbore des lettres de noblesse acquises par l’intermédiaire de produits alternatifs et, si possible, naturels. Bref, la chocolaterie française MALAKOFF a beau, désormais, décliner à l’envie un nombre de produits qui la font entrer dans la catégorie des « industriels » à taille humaine, elle propose, et cette pâte-là en est le symbole, des produits confectionnés, certes, en quantité, mais de très bonne qualité.
En l’occurrence, elle se réapproprie avec aisance la recette originale de la pâte à tartiner au chocolat et à la noisette. Elle la transforme en drapeau d’un « carpe diem » gustatif et sensuel. Sa couleur est chaleureuse – ni trop claire ni trop sombre – sa surface brillante, sa texture satinée et onctueuse, peut-être légèrement figée par une température ambiante peu adéquate. On passe vite ce léger inconvénient en touillant quelques instants. En bouche, le nez étant complètement grisé par ce parfum qui ramène forcément à l’enfance, la pâte recèle tous les trésors qu’on peut et qu’on doit lui prêter : ses saveurs se développent selon un dosage savoureux balançant entre le sucre, les noisettes et le chocolat. Le grand plus de cette pâte-là, ce sont ces petits éclats de noisettes, bien croustillants sous les dents et au palais, qui accentuent complètement son caractère fondant.
En conclusion : cette pâte est une très exquise parenthèse d’un bonheur tout ce qu’il y a de plus réjouissant et simple. Alors, arrêtons l’intellect et laissons-nous aller aux instants primaires, sans penser à rien d’autre. Carpe Diem.