3 novembre 2020 :
La Maison Plume sait garder ses petits secrets de cuisine, on n’en saura donc pas plus sur le processus de cuisson, de mixage et d’incorporation des ingrédients entre eux (purée de noisettes et purée d'amandes) pour produire un résultat à la hauteur des attentes.
On pourra juste vous dire qu’en février 2020, la pâte s’affichait à 45% de purée/pâte de noisettes alors qu’en juin suivant, le taux était redescendu à 42% (de purée/pâte de noisettes).
Aujourd’hui, la pâte à tartiner se fixe 43% de pâte de noisettes du Piémont et se décline au chocolat au lait et au chocolat noir.
Elles se font écho en présentant pourtant des variations qui en font leur singularité.
Quelles caractéristiques pour la pâte à tartiner Noisettes Chocolat au lait ?
43% Pâte de noisettes du Piémont, chocolat au lait sans sucre Valrhona, purée d’amandes, stévia douce, poudre de cacao
Une surface mate.
Une robe marron clair et lumineuse.
Un parfum de noisettes profond et prégnant, assorti d’une arrière-note lactée.
Une texture dense et épaisse, une structure granuleuse tant d’aspect que sur le plan tactile.
Une consistance est croustillante ET fondante, elle offre une délicieuse mâche en bouche.
Des saveurs équilibrées. La noisette grillée s’impose dès la mise en bouche et prend son essor au palais, arrondie par un chocolat au lait bien dosé et ponctuée par une discrète note sucrée. C’est une pointe d’amertume cacaotée qui conclut la dégustation pour une longueur de bouche bien agréable.
Quelles caractéristiques pour la pâte à tartiner Noisettes Chocolat noir ?
43% Pâte de noisettes du Piémont, chocolat noir sans sucre Valrhona, purée d’amandes, stévia douce, poudre de cacao
Une surface satinée avec reflets luisants.
Une robe ténébreuse et cuivrée.
Un parfum de noisettes également prononcé assorti d’une note torréfiée légèrement cacaotée et fruitée.
Une texture crémeuse, épaisse, onctueuse à souhait.
Le petit effet croustillant sous les dents donne du rythme à la mâche d’entame, ce qui relève également la volupté du fondant.
Les saveurs de la pâte sont corsées et forment des allers et retours plutôt énergiques entre un cacao impérieux et une noisette grillée. En rétro-olfaction, des arômes acidulés, fruités et palpitants, d’un cacao dont les fèves pourraient bien venir du Pérou, de Saint-Domingue ou de l’Equateur (ou pas…)
A chacun son petit frisson, sa petite vibration jubilatoire : une pâte toute en douceur, rondeur et sérénité pour l’une ; une pâte de caractère, rugueuse et viscérale pour l’autre.