MAISON MARGAUX – Praliné maison
Poids
160 grammes
Composition

Amandes 35 %, Noisettes 35 %, Sucre 30 %

8 novembre 2025 : 

Un praliné maison, artisanal, conçu fin 2024 par la petite maison Margaux, dont les produits salés et sucrés sont toujours du jour, toujours frais, toujours inventifs et gourmands. La preuve, le petit local, ouvert sur l’une des charmantes rues piétonnes de Vincennes, ne désemplit pas ; sa terrasse est également prisée par les passants et visiteurs

D’abord, son packaging est à l’image même de la maison : d’un verre solide, le pot est affublé de discrètes étiquettes qui reprennent le logo de la maison et qui affichent des ingrédients écrits « à la main ». 

Ensuite, sa robe est éblouissante de soleil, d’un ocre qui tire sur le jaune, alors que les huiles issus des fruits à coque ont migré en surface. A l’ouverture du pot, il est indispensable de touiller ; un bon coup de poignet est nécessaire pour finir par assouplir la matière, coriace et durcie, avant que l’huile ne puisse être réabsorbé. Une étape qui se solde aussi, dans la bonne humeur bien sûr, par quelques tâches bien grasses sur les vêtements des personnes qui ont accepté de mixer. Qu’importe ! 

Qu’importe, car le parfum du praliné agrippe, happe, captive. Il ensorcelle les sens par son intensité aromatique : l’équilibre olfactif est parfait entre le caractère torréfié et mature des fruits à coque et la note caramélisée, laquelle arrive en fin de nez, pour apporter toute la gourmandise voulue au produit. 

Toutes les tartines sont acceptées à la table de ce praliné. 

Qu’il s’agisse d’une tranche de pain frais, d’un pain libanais (le MUST absolu pour napper généreusement le matériau, rouler le pain puis y mordre goulûment) voire de supports plus durs comme une biscotte, il fait merveille et séduit tous les becs présents pour sa dégustation. Bien sûr, pour s’en faire une idée la plus proche qui soit de sa réalité, il faut le tester tel quel, à la cuillère. 

La consistance du praliné est moelleuse et veloutée, un vrai bonheur. Sa texture est veloutée en bouche. Son fondant libère au palais un dialogue apaisé de saveurs. Les fruits à coque éclaboussent les papilles de leurs notes à la fois grasses et grillées et le sucre accompagne et caramélise le tout sans pour autant saturer les papilles au point de rendre le praliné écœurant (c’est le péril principal pour tout praliné artisanal). 

Bref, même si les visuels manquent à l’appui de cette analyse – on ne remercie pas les petits saligauds qui s’amusent avec le matériel photographique et on se reproche surtout d’avoir manqué de vigilance à ce sujet – on espère que cette chronique plaira aux lecteurs et amoureux du praliné à l’ancienne, histoire qu’ils fassent pression sur la maison Margaux pour qu’elle le remette à l’honneur pour les fêtes de fin d’année.

N'hésitez pas à nous contacter pour toute
demande d'information ou de collaboration