HIRSINGER - Crème de noisettes
HIRSINGER - Crème de noisettes texture ambiante
HIRSINGER - Crème de noisettes cuillère ambiante
HIRSINGER - Crème de noisettes texture réchauffée
HIRSINGER - Crème de noisettes cuillère réchauffée
Poids
220 grammes
Composition

Noisettes du Piémont IGP, chocolat au lait, sucre glace

21 mars 2025 : 

Arbois. Fief historique de la famille Hirsinger, laquelle, sur plusieurs générations, fait le régal des becs sucrés mais aussi des becs salés Car dans la boutique historique, dont la façade est restée dans son « jus » et affiche la typicité locale, pas un client ne s’y trompe. L’accueil y est aussi professionnel qu’il n’est convivial et, pour avoir eu cette chance de discuter avec Edouard, Meillleur Ouvrier de France (entre autres) puis avec Charlotte, sa fille, on se dit… quelle belle émotion que d’aller à la découverte des produits de cette Entreprise du Patrimoine Vivant ! 

L’émotion infuse, en particulier et forcément, dans cette crème de noisettes maison, produit secondaire et discret face aux gammes des douceurs inventées par la famille, dont les fameux chocolatsvivants®, confectionnées par l’équipe et proposées aux clients. Que d’amour dans ce pot. Que de générosité à partager !!!! 

La crème de noisettes niche dans un pot de verre octogonal, à l’esprit traditionnel, mais qui pêche, diront les puristes, côté pratique : les angles et les coins provoquent une certaine déperdition de la manière à moins de lutter comme un forcené pour ne pas en perdre une miette. L’étiquette en est sobre, élégante, à l’image de la maison. La robe de la pâte à tartiner est beige clair, chaleureuse, apaisante. Sa surface est mate, délicatement pigmentée et son parfum s’échappe avec allégresse du pot pour fournir au nez sa petite dose émoustillante de notes grillées, lesquelles rebondissent sur une vague chocolatée et sucrée avant de redescendre sur une composition lactée et beurrée plus douce. La magie tient, par ailleurs, aux modulations de texture et de consistance en fonction de la température ambiante ou choisie. Double dégustation pour un plaisir renforcé. 

A température ambiante, la petite cuillère a affaire à une matière plutôt coriace et ferme, qu’il faut presque travailler au corps. Une matière propice à la sculpture. Dégustée telle quelle, à température ambiante et sans tartine, la crème offre tout ce qui rend dingue les fous de pâtes à tartiner : sa mâche sous les dents, exaltée par un caractère crissant (sans doute du au grain de la noisette associé au sucre glace), cette lenteur à fondre sur la langue pour enfin arriver à un moelleux beurré, à un crémeux, lequel procurerait même une légère sensation fibreuse. Le palais se voit conquit par un praliné noisette dont l’intensité est modulée par la rondeur généreuse du chocolat au lait et le sucre. Un équilibre aromatique parfait se forme à la déglutition, pour une allonge féérique.

Réchauffée, la crème se fait épaisse, coulante (régressive à souhait), nappante et enrobante, jouissive. Son parfum en est d’autant plus exalté et le caractère beurré, lacté et sucré de ses arômes vient enrober avec grande douceur la noisette, pour une allonge, tout aussi féérique que dégustée à température ambiante.

Dans les deux cas, le petit conseil pour augmenter la régression : du pain de mie grillé, encore tiède, qui permet de réchauffer tranquillement la crème, laquelle vient s’étaler sans pudeur sur le pain. Dans le langage des influenceurs et des jeunes toqués des réseaux, on appelle cela le « food-porn » !

Pour ceux qui ne sont pas dans la tendance et qui ne se préoccupent pas des réseaux, cette crème de noisettes, tout simplement, a les charmes et les atours de l’enfance perdue et, désormais, retrouvée. 

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