Praliné noisette, poudre de lait, sucre glace, poudre de cacao, Gianduja, chocolat noir, noisette torréfiée, fleur de sel, huile de pépin de raisin, huile de colza
20 février 2022 :
Une première version dont le résultat reste classique et sympa à déguster : son format, généreux, se double d’une présentation dont le pot arrondi et transparent fait saliver, ce d’autant plus qu’il est agrémenté d’un autocollant à la forme de la madeleine, signature de la petite maison artisanale. La couleur de la pâte est d’un brun châtoyant, qui tire sur l’auburn. Sa surface est mate et lisse et le parfum qui se dégage du pot se colore d’effluves de noisettes sucrées, de quoi éveiller les sens. La consistance de la matière est compacte et résistante, elle mérite, pour ceux qui aiment l’onctuosité, quelques secondes de réchauffage et offre en tous les cas une mâche délicieuse en bouche, exaltée par un croustillant délicat créé par le sucre glace qui est inclus dans les ingrédients. Pour des saveurs qui, en revanche, s’avèrent trop sucrées et lactées, peu imprégnées par le fruit à coque, dont la note torréfiée ne transparait qu’en arrière-palais, en mode rétro-nasal et en rémanence.
Depuis, Mado à Paris a changé la formule de sa pâte à tartiner, qui ne comporte plus que deux ingrédients et qui donne la part plus que belle à la noisette (60% de noisettes et 40% de sucre). A découvrir pour ceux qui apprécient les comparaisons.