Mochi vegan à la crème glacée chocolat et noisettes : six bouchées de crème glacée vegan au chocolat et aux noisettes enveloppées dans une pâte de riz sucrée (40 %). Ingrédients : eau, sucre, farine de riz, chocolat belge (6 %) (pâte de cacao, sucre, beurre de cacao, émulsifiant : lécithine de soja, arôme naturel de vanille), tréhalose*, noisettes caramélisées (4 %) [sucre, noisettes (40 %), beurre de cacao], sirop de glucose sec, lait de coco, huile de coco, poudre de cacao (2 %), pâte de noisettes (2 %), sirop de sucre inverti, amidon de riz, amidon de tapioca, émulsifiant (mono et diglycérides d’acides gras), stabilisants (gomme de guar, gomme de caroube, gomme de cellulose, carraghénane), sel, arôme naturel (cacao). *Le tréhalose est une source de glucose.
22 décembre 2021 :
Attention, ces gourmandises glacées vont en étonner plus d’un. Elles risquent même de perturber les papilles habituées à des produits classiques plutôt rassurants. Elles pourraient même être considérées comme provocatrices et fauteuses de goût vis-à-vis de tous ces becs sucrés férus du traditionnel mochi japonais.
Et c’est justement dans l’audace dont elles font preuve qu’elles procurent des frissons gustatifs de bout en bout.
D’apparence, on croit avoir affaire à des truffes savamment enrobées et saupoudrées de chocolat amer. C’est un leurre. Ces petites boules à la forme irrégulière cachent leur identité dès le premier regard, qui s’arrête sur leur rondeur généreuse et leur couleur naturelle et terrienne. Leur prise en main est également source d’étonnement : on s’attend à ce qu’elles s’amollissent quelques peu sous la pulpe des doigts et à ce que la poudre de chocolat y reste collée mais non. Les boules sont fermes et d’une fraîche température. Un contraste avivé par la mise en bouche. Sous les dents, leur coque prend du moelleux, de l’élasticité, une couverture un rien gluante quand on mort délicatement dedans. Enfin, ça y est, les sens reprennent le chemin de la confiserie japonaise telle qu’on la connait : gluante. On mord dans ces petites boules avec jouissance et on se délecte les mâchoires de sa mâche, de la générosité de son fourrage, dont la couleur marron est celle d’un chocolat comme on l’aime, fourrage truffé d’éclats écrus de noisettes qu’on juge néanmoins trop parcimonieux et pas assez nombreux. Le contraste entre le moelleux, le gluant, le léger croquant des noisettes, la glace qui fond attisent les flaveurs d’ensemble, qui procèdent par strates successives – la pâte de riz et son caractère végétal et céréale, le chocolat au lait, le sucre puis la petite pointe torréfiée des noisettes – avant que les arômes ne se mélangent entre eux pour créer ce qu’on aime dans le mochi : son côté douceâtre et pastel. Le riz reprend le dessus en arrière-plan et en finale.
C’est tout simplement délicieux et ça donne envie de découvrir les autres parfums d’une marque qui aime régaler avec du décalé.