29 mai 2022 :
On connait Blaye pour ses vins. Mais connait-on Blaye pour ses pâtes à tartiner ? Désormais, il faut compter sur un jeune bec sucré qui s’appelle Mickael. Lequel Mickael, après un apprentissage en boulangerie, des formations en pâtisserie et un test concluant pour sa première version de pâte à tartiner, décide de créer son petit laboratoire indépendant et d’y confectionner pâtes à tartiner et rochers vendus en circuit court, avec des pots rechargeables.
L’étiquette de la pâte (qui pêche d’un manque d’informations sur les ingrédients, leur provenance et leurs pourcentages respectifs) est ludique, portée par l’espièglerie d’un petit écureuil doué pour appâter le regard. On salive d’autant plus de cet aspect très enfantin que la pâte arbore la couleur chocolatée qu’on aime, que sa surface est lisse, un chouia luisante, que son parfum de noisettes chatouille agréablement le nez. Côté texture, l’excitation gagne la petite cuillère, qui plonge avec enthousiasme dans une matière épaisse, moelleuse et onctueuse. La pâte à tartiner de Mikki se dépose goulument sur la langue, pour une une mâche gourmande. Son fondant est addictif. En s’amollissant, la pâte, un peu grasse, délivre des saveurs caractéristiques de la pâte à tartiner de l’enfance : des noisettes en entame, des notes torréfiées et grillées au palais, une arrière-gorge où les amandes, elles aussi, parviennent à se distinguer, pour une finale et une longueur équilibrée, un tantinet trop sucrée. Une pâte à tartiner qui tient ses promesses : goûteuse, ronde, généreuse et simple. Affaire à suivre !