Sucre, graisses végétales, cacao maigre en poudre 10 %, émulsifiant : lécithine de soja.
25 février 2020 :
Non commercialisée en France, accessible en Belgique – forcément – cette pâte à tartiner industrielle mérite sa chance, comme toutes pâtes.
Son étiquette n’a pas d’accroche particulière, curieusement et il faut vraiment se pencher sur son couvercle pour s’apercevoir que c’est une Leonidas et qu’elle est donc belge. Son dessin est relativement basique – une tranche de pain tartinée crayonnée – et ton sur ton avec la pâte elle-même, d’un brun sombre, ce qui confère à l’ensemble une neutralité qui ne titille pas forcément la curiosité.
Son parfum est discret et sans explosivité. Par esprit de déduction, on en conclut qu’il déploiera ses ailes bien cacaotées lorsque la dégustation aurait commencé. Sa surface est lisse et satinée. A la cuillère – ou la spatule – d’en découvrir avec plaisir une texture charpentée, structurée, épaisse et crémeuse. Tout ce qu’il faut pour s’en lécher les babines… !
Les papilles, de leur côté, en tireront un certain plaisir. Les saveurs aromatiques de la pâte se déploient au palais, par l’intermédiaire d’un fondant réussi, avec une certaine intensité chocolatée. Une intensité toutefois modérée et enrobée par la douceur du sucre et par un goût « très belge » qui ne semble pas très naturel mais plutôt… chimique (ou industriel). Une intensité qui se perd donc en longueur de bouche.
Le bémol viendra donc moins de la dégustation, qui procure un plaisir éphémère, que des questionnements liés à la liste des ingrédients : le cacao maigre en poudre ne représente que 16 % de la pâte et n’apparaît qu’en troisième position, derrière le sucre et des graisses végétales (lesquelles ?) dont les pourcentages ne sont pas indiqués. Des omissions qui veulent tout dire… ?