10 avril 2015 :
Un pot toujours très agréable à déguster visuellement : ses formes, son principe technique de grand-mère, son étiquette à la typologie surannée ne peuvent que plonger dans les souvenirs d’enfance et les parfums des cuisines de nos mamies respectives. A ouverture du pot, la pâte est mate. Pas satinée, pas luisante. Mate. Et, sans doute par absence d’huile de palme, remplacée par le maltitol, elle est extrêmement compacte et manque d’onctuosité et de fondant. Il faut la râcler pour en obtenir une lichette sur la cuillère, ce qui laisse présager quelques difficultés à l’étaler sur une tartine. Présager, deviner, confirmer. Ceci étant, en bouche, on apprécie le caractère non sucré du produit et le 50% de pâte de cacao annoncé dans les ingrédients, on a l’impression de déguster une pâte qui n’a pas été dénaturée : le cacao y est déjà fortement présent quoiqu’il ne puisse s’agir d’un noir au sens classique du terme, avec sa pointe d’amertume. Au fil des jours, les saveurs s’ajustent et s’équilibrent : cette pâte à tartiner se mérite – pour l’extraire de son pot et en abandonnant l’idée de la tartiner, à moins d’y passer du temps – et s’adresse indubitablement aux amateurs de chocolat noir.