
7 août 2014 :
Une apparence lisse, brillante et soyeuse, parsemée de petits éclats prometteurs... Avant toute dégustation, humer profondément. C’est l’arôme des noisettes qui s’impose, intense, grillé, au nez. N’ayons pas crainte d’une certaine vulgarité : l’odeur est certes délicate mais se rapproche forcément de celle du Nutella, dans une version plus raffinée. La texture de la pâte est, malheureusement, et comme pour les autres déclinaisons des marmites de Mathilde, grasse ; elle est toutefois plus facile à travailler, à remixer pour que son huile se fonde harmonieusement à la masse de chocolat. Au goût, c’est d’abord le caractère lacté de la pâte qui triomphe, immédiatement mais également sur la longueur de bouche, suivi de près par le sucre. Le côté craquant des noisettes apporte une petite fraîcheur pimpante à un ensemble un peu lourd. Mais quel dommage qu’on n’y sente absolument pas le speculoos : soit qu’il y en a trop peu, soit qu’il ne soit pas d’une qualité suffisante pour se frayer un chemin savoureux entre le chocolat au lait et le sucre…