
23 juillet 2014 :
La collection des pots de « mamie » Mathilde ne peut faire qu’envie. Des pots à confiture hermétiquement refermés par ce petit caoutchouc de couleur orange qui rappelle ceux de nos grands-mères. Le verre est épais, l’étiquette de couleur beige avec un petit côté rétro et enfantin dans la typologie utilisée. Par transparence, la pâte à tartiner ensoleille la vie d’une belle couleur ambrée, presque dorée. On ne peut résister trop longtemps à l’appel de la gourmandise. A l’ouverture, cette bonne odeur qui fait fermer les yeux et sourire, on part déjà pour un long voyage savoureux, à la recherche, peut-être, de sa madeleine de Proust. Passé les quelques secondes nécessaires pour que l’huile retrouve sa place et se mélange harmonieusement au chocolat, le caractère granuleux, révélé par de fins éclats de caramel, réapparait et on ne peut se retenir trop longtemps de poser sur le bout de la langue une lichette de la pâte. Lactée à souhait, c’est la première sensation qui survient, à laquelle succède très rapidement le goût caractéristique des noisettes, très présentes. Le chocolat au lait, indéniablement, prend sa place dans l’ensemble, sucré et onctueux. Au premier essai gustatif n’est pas concluant s’agissant du caramel et du beurre salé, peu perceptibles. Pourtant, à la cuillérée suivante, tous deux pointent enfin et apportent une touche salée à une pâte qui, indéniablement, est faite « comme à la maison ». Ca c’est ben vrai, ça !!!