NOISETTES, sucre, poudre de LAIT, cacao poudre, huile de tournesol, fleur de sel, lécithine de tournesol
Allergènes : peut contenir des traces de fruits à coques, soja, œufs
400 grammes de velours.
400 grammes de douceur.
400 grammes de sensualité.
400 grammes de lâcher prise.
400 grammes de régression.
ENFIN, une recette qui redonne Ses lettres de noblesse à La pâte à tartiner historique et classique, celle qui n’est désormais que trop dénaturée par les industriels à grand renfort de matières grasses et de sucres.
La séduction est totale, tout retour en arrière est impossible.
Comment ces deux frères à la tête de la jeune marque française LB Le Chocolat, associés à un Maitre Ouvrier de France bien mystérieux, réussissent-ils l’exploit de charmer des sens plutôt éclairés et expérimentés en la matière ?
Voilà, par déduction, leur mode d’emploi.
En amont, une stratégie d’exigence quant au sourcing et quant au process, pour chercher à atteindre le meilleur ; un packaging raffiné et épuré pour attirer ; une générosité qui se traduit tant dans l’accueil fait aux clients au Salon du Chocolat de Paris en 2022 que, pour la pâte, dans le format familial du pot. Une invitation à la convivialité et au partage.
En dégustation, tout est régal.
Un câlin pour le regard : la teinte de la pâte, marron clair, proche de la châtaigne, est tendre. Sa surface est satinée et soyeuse, elle suscite l’envie d’y glisser avant de se lover dans un bain de matière voluptueuse.
Un aphrodisiaque pour le nez : des effluves impérieusement noisettées, autour desquelles gravitent une ligne lactée et chocolatée, ce qui fait saliver et éveille totalement l’instinct de gourmandise.
Une ivresse en bouche, dont la substance se révèle d’abord par des arômes surgissant strate par strate avant de trouver leur alchimie commune en déglutition finale. La matière est irrésistiblement onctueuse et moelleuse, elle fond sur la langue avec lenteur comme pour mieux en délivrer, une à une, les fragrances. Ainsi, l’attaque, assez fulgurante, est une promesse lactée et sucrée qui fait étonnamment penser à du lait concentré ou à de la confiture de lait. A cette entame succède le déploiement au palais d’un tapis fourni de noisettes, saupoudré de traces de cacao amer, un tapis dont les franges sont également lactées. Le festin se conclut en arrière-gorge par une pointe éphémère mais incisive de sel.
En aval, la longueur de bouche donne le frisson de plaisir : tout à coup, on prend conscience qu’on vient de se faire un shoot de chocolat au lait et de noisettes à tartiner (ou le contraire, en fonction des papilles) !
Une pâte à tartiner qui affiche une belle rondeur aromatique, addictive à souhait, tout en préservant finesse et élégance.
400 grammes de LB (Le Bonheur), donc…