
20 juillet 2013 :
Le sirop de riz et l’huile de colza, en accordant à cette pâte à tartiner une saveur unique, amère, âpre et de caractère, sont aussi à l’origine du plus grand des déboires ou des malheurs que puissent connaître une pâte à tartiner à propos de sa texture. Son onctuosité promise n’est pas au rendez-vous, loin de là : la cuillère frôle à peine la fine couche appétissante de sa surface que l’huile remonte. La pâte commence à s’effriter à moins de parvenir – mais c’est difficile – à la remuer suffisamment pour que l’huile lui redonne son onctuosité d’origine. Et comme un malheur en annonce toujours un autre selon la loi des séries, tartiner une tartine s’avère à son tour très compliqué. Pour une conclusion : le goût et les arômes, aussi fins et subtils soient-ils, ne sauvent pas une pâte à tartiner qui était pourtant vouée à l’excellence !!!!