Praliné fruité, gianduja lait 35 %, huile de pépin de raisin
20 janvier 2018 :
Une pâte à tartiner de ouf, créée par des mordus de la glace et du sorbet artisanaux et naturels et qui, en plus, parient sur la tartine de cinglé ! Avis aux accros, courez-vite vous procurer ce pot et préparez-vous un cocktail explosif sur le plan sensoriel ! Ces créateurs givrés, débarqués d’un autre monde, osent dépoussiérer le cornet et l’eskimo en le proposant à une clientèle jeune et moderne, en plein hiver – et mettent la main à la pâte, ce de quelle manière !
Bref, on fera concis mais éloquent :
- cette pâte est une boule anti-stress : son pot est d’un plastique souple et sensuel, ce qui en permet une manipulation à la main et aux doigts apaisante et relaxante ;
- cette pâte est une séduction olfactive : le nez est assailli avec douceur par des embruns lactés imprégnés de noisette, ça fleure bon, ça fait saliver ;
- cette pâte est une caresse visuelle : sa couleur est douce, charmante, pastel, proche d’une châtaigne blanchie en cuisson ;
- cette pâte est une pure réussite gustative depuis sa mise en bouche et son accroche jusqu’à ce qu’elle ne soit – trop vite – disparue pour faire sourire les petits ventres : sa surface est lisse, polie, mate ; sa texture est langoureusement crémeuse, dense et pourtant d’une souplesse impressionnante ; il jaillit des cuillérées des artifices de saveurs qui rendent dingues, grâce à cette très subtile association entre le gianduja et le praliné ; il y a de l’épaisseur, un délicieux fondant, des arômes qui se bousculent entre le lacté et ces longues et discrètes notes fruitées qui apparaissent en fin de dégustation ; les sensations au palais perdurent, perdurent, perdurent… !
220 grammes de générosité, bourrés d’énergie, un appel à l’insouciance, à la régression vers les joies de l’enfance.
Un truc de dingue, donc !