NOISETTE 42 %, sucre glace, cacao, beurre de cacao
Atelier manipulant : fruits à coques, lait, œuf, blé…
25 juin 2025 :
Entre Victoire, cuisinière et pâtissière épanouie et Augustin, mari-marin gourmand, c’est une très belle histoire qu’ils racontent par l’intermédiaire de leur Fabrique à Biscuits, pour le plus grand bonheur des papilles.
Immanquable pour les fondu(e)s de pâtes à tartiner, la gamme des « Beurrée ».
Dans cette famille très nombreuse, la version chocolat noir noisette a pris un sacré coup de chaud avec l’épisode caniculaire de cette fin de mois de juin, au point de s’être transformée en nectar des Dieux : à siroter, à laper, à aspirer avec une paille ou sans paille, c’est jouissif, inédit, régressif et assumé. Elle fleure bon le chocolat noir, corsé sans être amer, un parfum de séduction ourlé de notes plus discrètes de fruits à coque en arrière-nez. Sa robe est d’un ébène aguicheur, sa surface luisante et ce bain dans lequel la petite cuillère se trempe suggère une fondue au chocolat… à température ambiante.
Des caractéristiques qui demeurent lorsqu’on cherche à savoir comment réagit la matière après un passage plus au moins court au réfrigérateur : sa couleur est toujours aussi profonde, sa surface a pris du mat mais reste balayée par quelques reflets satinés, son parfum est toujours aussi gorgé d’un cacao enjôleur, pour les amateurs de chocolat noir. A cette étape, la petite cuillère s’enfonce dans une matière plus moelleuse, lisse, de laquelle s’échappe quelques filaments encore liquides. On aurait presque affaire à un fondant au chocolat et la sensation est encore plus enthousiasmante.
Dans les deux cas (boisson ou pâte), le festin est aussi gustatif : le palais se voit tapissé de saveurs cacaotées musclées, lesquelles dominent vraiment la noisette, dont le pourcentage n’est pourtant pas des moindres. A la déglutition, les arômes s’harmonisent entre eux, modulés par un sucre parfaitement dosé et apportant une générosité supplémentaire. Quant à la longueur, elle donne une sacrée pêche et une invitation à replonger dans le pot.
On aurait bien tenté l’expérience du réchauffage pour faire un effet « fondue » (oui, en dépit de la chaleur) mais voilà : le pot était déjà vide… !!!