Café bio d’origine Colombie, praliné noisette, beurre de cacao, sucre suisse, poudre de lait suisse, lécithine de tournesol
0% de cacao, de colorants, de lécithine de soja, d’OGM, de conservateurs. Sans gluten.
18 mai 2024 :
Vous êtes plutôt chocolat ou café ?
Désormais, le choix vous appartiendra, grâce à une maison artisanale suisse audacieuse et innovante. Son concept est génial : celui de substituer à la fève de cacao la fève de café, en la travaillant à l’identique dans les étapes (sa torréfaction, son broyage, son tempérage) pour en sublimer les arômes, tout en valorisant au mieux les terroirs et les producteurs auprès desquels elle s’approvisionne, histoire de disposer d’une matière première aux qualités organoleptiques préservées.
Le pari aurait pu se révéler risquer, notamment face à un peuple suisse gourmand de chocolat. Et pourtant, le pari tient toute ses promesses et séduit non seulement les gourmets qui s’y connaissent mais aussi les gourmands qui n’auraient jamais pensé déguster… une pâte à tartiner au café.
Depuis son lancement pour le Salon du Chocolat de Paris en 2022, le packaging a changé, en particulier le pot de verre qui, désormais, est rond, plus classique. S’il perd en caractère contemporain, carré et graphique, il présente des avantages indéniables côté dégustation : on ne bataille pas avec les angles du quadrilatère pour ne pas en perdre une bouchée !
D’abord, ce parfum, à la fois doux et persistant. Celui qui embaume, qui réveille, celui d’un café subtilement torréfié, moulu, qui serait sorti de la cafetière. Ensuite, cette surface lisse et satinée, irisée de doux reflets lumineux. Pour continuer, cette robe d’un marron traquenard, qui ferait croire à du chocolat. Cette texture dense, crémeuse, épaisse, moelleuse et onctueuse qu’on a plaisir à travailler à la petite cuillère, voire en la tâtant du doigt. Cette consistance en bouche voluptueuse, veloutée et généreuse, fondante, pour des arômes d’un équilibre idéal où le caractère grillé du café – les vrais amateurs sauront faire la distinction entre un arabica et un robusta - se trouve arrondi par une ligne lactée discrète et par des notes de sucre bien dosées. Des fragrances distinguées, subtiles, dont le retour rétro-nasal, sitôt la déglutition achevée, est élégant et de caractère. La longueur est persistante et signée par un goût intense de café.
La cuillère à la bouche, on se dit que oui, c’est comme une évidence, c’est délicieux. On se demande aussi comment se fait-il qu’il ait fallu si longtemps – merci à La Coffolaterie, si elle n’existait pas il faudrait l’inventer – pour que les papilles prennent pied dans un nouveau monde, à la fois proche mais distinct de celui de la pâte à tartiner à la noisette.
Désormais, pour bien commencer sa journée, l’hésitation restera de mise !