Noisettes, sucre, chocolat lait (sucre, cacao 41%, lait écrémé en poudre, lécithine de soja), huile de tournesol.
20 octobre 2019 :
Chez les deux trublions du chocolat, venus sur le tard à la confection de leurs propres produits, on ne lésine pas sur tout ce qui peut attirer l’œil et faire craquer. Rien que l’étiquette ambiance rétro toute en carrés vichy à dominante orangé vaut le coup d’œil ! Quel dommage toutefois d’exagérer les mentions qui rassurent (« fait maison, miam ! » ; « la vraie aux noisettes » ; « made in Paris ») : ça plait c’est sûr, mais ça peut aussi poser question. Ce d’autant plus que la liste des ingrédients fournies pêche un peu niveau précision : aucune indication, en particulier, sur la proportion de noisettes n’y figure, ce qui est pourtant primordial, plus que leur provenance d’ailleurs.
Cette parenthèse refermée, la pâte à tartiner de nos Chocofiseurs parisiens s’en tire plutôt pas mal. Sa couleur est d’un très joli marron chocolaté. Son parfum est doux et suave. Sa texture est souple, malléable et très légèrement granuleuse, des atouts qui émoustillent, qui font saliver. En bouche, la pâte se décline en saveurs extrêmement douces qui, riches, s’enchaînent naturellement les unes aux autres : les noisettes jouent les éclaireuses en amorce et sont immédiatement enrobées d’un chocolat au lait sucré dont le fondant, doublé de cet infirme croustillant, donne effectivement l’envie de dire « miam, miam, miam » car accentué par un infime croustillant. Les gourmands peuvent s’en donner à cœur joie. Cette pâte se déguste à la cuillère à soupe, rien de moins, et s’étale avec grande générosité !