LA BRIGADERIE DE PARIS - Le Brigadeiro à tartiner
LA BRIGADERIE DE PARIS - Le Brigadeiro à tartiner texture
LA BRIGADERIE DE PARIS - Le Brigadeiro à tartiner cuillère
Poids
330 grammes
Composition

LAIT entier, sucre, fèves de cacao, fèves tonka, lécithine de tournesol

17 avril 2024 : 

Cette fois, la rencontre a bien eu lieu, lors du Salon du Chocolat de Paris de novembre 2023. Une rencontre joviale et sympathique qui fait oublier toutes ces précédentes fois où il était impossible d’accéder à un stand assailli de gourmands et gourmets venus de tous horizons, prêts à en découdre pour découvrir le remarquable travail, passionné et exigeant, de Marina Stroh Ibri, alias la fondatrice et cheffe de La Brigaderie de Paris. Une pionnière en France, qui fait, depuis 2013, des émules…  

Enfin, on le tient dans ses mains, ce pot qui suscite tant d’impatience ! Cet ovni conceptuel qui témoigne de l’esprit créatif en perpétuelle ébullition de Marina : transformer le Brigadeiro, cette confiserie brésilienne dont dont l’histoire regorge, depuis les années 40, d’anecdotes et d’évolutions diverses jusqu’à ce succès planétaire incroyable qu’on lui connait, en pâte à tartiner.

Pour le packaging, les codes graphiques et visuels de la Brigaderie de Paris sont respectés. L’étiquette, colorée et élégante, est à l’image d’un pays multi-facettes et d’une richesse multidimensionnelle. Elle est collée sur un pot de verre solide, d’une contenance généreuse qui invite à la convivialité. 

Pour la dégustation, c’est juste… du bonheur en pot, sans y mettre les bémols et freins galvaudés dès qu’il s’agit de confiseries « trop » sucrées. 

Oui, c’est sucré.

Mais le goût est subjectif et on a le droit à la régression, la compulsion, l’addiction aussi au sucre. 

Et donc, on adore cette couleur beige qui flirte avec l’ambre et l’ocre. On adore laisser le regard glisser sur cette surface à l’aspect malicieux : une matière lisse et satinée, interrompue par endroit par la cristallisation du sucre, qui commence à assécher le matériau. On adore cette texture moelleuse et souple, ce bain velouté dans lequel la petite cuillère s’engonce et se niche. On adore l’élasticité, la viscosité de la matière, dont la consistance gélatineuse se rapproche de celle d’un caramel à tartiner. On adore, du coup, y mettre non seulement la petite cuillère pour casser cette fine croûte en cours de constitution puis touiller, mais aussi d’y fourrer (en l’assumant totalement), un petit doigt gourmand pour quintupler l’instinct plaisir-enfance-régression. On adore, ce côté craquelin et soufflé qui retombe quand on manipule la pâte. On adore aussi, cette douce et bonne odeur de lait sucré, proche de celle du lait concentré, à laquelle surabondent un cacao justement dosé, sans amertume, ainsi qu’une fine pointe, étonnante, de vanille, voire d’amande ( la fève de tonka ?) en fin de nez. Ainsi, avant même la mise en bouche, le charme ensorceleur du produit opère. 

Le croustillant, le biscuité, le liquoreux, le fondant prennent la suite sous les dents, sur la langue et au palais. Le sourire s’épanouit à la (re)découverte de cette saveur madeleine de Proust, proche du lait concentré sucré, à laquelle le cacao, constant, vient contrebalancer la suavité de l’arôme principal. 

La vraie magie gustative provient des nuances subtiles et délicates de vanille et d’amande libérées par la fève de tonka en milieu de dégustation puis en longueur. Une idée judicieuse pour sublimer la recette classique de la confiserie brésilienne familiale par excellence. 

Un petit bijou au goût de reviens-y ! 

N'hésitez pas à nous contacter pour toute
demande d'information ou de collaboration