Pâte à tartiner à base de noisettes caramélisées
NOISETTES 36%, sucre, AMANDES 19%, pâte de cacao, eau, beurre de cacao, poudre de LAIT entier, émulsifiant : lécithine de SOJA, extrait naturel de vanille
Fabriqué dans nos ateliers utilisant du gluten, des œufs, de la gélatine de poisson
13 novembre 2024 :
Nul besoin de présenter Jean-Paul Hévin, Meilleur Ouvrier de France, membre Relais Desserts… l’un des symboles d’une génération d’artisans chocolatiers qui ont su redonner son flambant et sa noblesse à un matériau d’exception : la fève. Une génération dont la force de transmission en termes de savoir-faire essaime désormais auprès de nouvelles générations de chocolatiers et pâtissiers à la créativité illimitée.
Apprêtée dans un écrin impérial dans ses couleurs, luxueux dans son graphisme – un écrin fermé par un petit médaillon doré aux armes du chocolatier, la pâte à tartiner du maître se love dans un flacon digne des plus grandes parfumeries. Cubique, verre solide, même son couvercle se cache sous un chapeau cartonné reprenant les codes visuels de l’écrin. On y est : à maison chic, produit chic.
Sa couleur est ocre, sa surface mate, pointilliste. Son parfum, subtilement tendu de notes grillées et caramélisées, émoustille et éveille les sens. A température ambiante, la matière est dense et résistante à la petite cuillère, qui sait néanmoins y faire pour finir par plonger au cœur du matériau, un tantinet sec, friable, mais pourvoyeur également d’un côté que l’on imagine croustillant. Les contrastes thermiques des derniers mois ont sans doute joué pour la conservation.
Qu’importe. Il suffit de quelques secondes à peine de réchauffage pour que la matière reprenne de la souplesse, que sa couleur vire au doré et que sa pigmentation dope la salive, ce d’autant plus que, tiédie, elle libère un parfum caramélisé malicieux, qui embaume à plein. Sur le plan tactile, c’est alors une vraie tendresse d’onctuosité ; le velours de la pâte se double effectivement d’un croustillant excitant sous les dents.
Ses arômes jouent une farandole gustative aussi gourmande qu’elle n’est complexe. Le grillé s’accompagne du caramélisé, le tout étant peu sucré, ce qui reste rare pour un praliné. La matière déborde de générosité. Les papilles s’en délectent et le sourire n’en finit plus d’apprécier cette longueur de bouche.
La pâte à tartiner Jean-Paul Hévin : de la gourmandise à l’état pur. A déguster telle quelle, à la petite cuillère, c’est encore mieux que de la tartiner, quoique, sur une bonne tranche d’un vrai bon pain…