Ingrédients à deviner !
Le mystère reste entier sur la recette et sur les ingrédients, le pot étant sans étiquette et pour cause : cette pâte n’est pas encore commercialisée (on ne remerciera jamais assez la personne qui a réussi à soudoyer l’atelier pour qu’on puisse tester en avant-première).
Nul doute, au regard de la philosophie et des valeurs du bonhomme, que les pistaches soient 100 % naturelles et sans artifice : la couleur de la pâte tire sur le kaki de camouflage et l’olive verte confite. De plus, elles embaument à un point affolant.
La densité et la texture de la pâte sont un vrai délice. Il y a, en plongeant la petite cuillère en son cœur, de la résistance mais aussi du moelleux et, en bouche, de la volupté dont l’incandescence est attisée par le croustillant sous les dents, généreusement créé par des éclats de pistache – ou de noisettes ? – éparpillés dans la pâte. Quelle excitation ! Les arômes grillés de la pistache se développent avec force au palais, accompagnés, semble-t-il, des saveurs fraîches de la noisette. Les saveurs d’ensemble sont sublimés tant par le contraste tactile des textures – fondant et croustillant – que par une pointe de sucre qui tire sur le caramélisé, ainsi que par cette sensation modérément salée en finale.
Cette pâte, on l’inspire jusqu’à plus souffle, on la respire du regard et on l’aspire des lèvres. Normal : elle palpite de vitalité. Elle est brute de forme, naturelle, énergétique, savoureuse. 100 % pistache. Ou presque ?
Vite que la recette soit validée et avalisée par le team ROBIN pour que tous, nous puissions profiter ce petit bonheur (à moins qu’on n’en fasse un trésor jalousement défendu) !