Chocolat (45%) : sucre, poudre de lait entier, beurre de cacao, pâte de cacao, émulsifiant : lécithine de soja, arôme naturel de vanille. Cacao : 30% min.
Fourrage (55%) : sucre, matières grasses végétales (beurre de karité, huile de coco, huile de tournesol), noisettes 20%, lactosérum en poudre (lait), agent de charge : polydextrose, cacao maigre en poudre, anti-agglomérant : isomalt, dextrine, inuline, émulsifiant : lécithine de soja, arôme naturel de vanille.
5 décembre 2017 :
Chocolat au lait fourré au praliné
On ne dira jamais assez que le praliné est au chocolat ce que la frangipane est pour une galette : l’ingrédient indispensable, le marqueur de qualité qui fait balancer entre l’excellent, le bon, le moins bon voire le raté. On ne dira jamais assez, par ailleurs, que le praliné dépend du bon vouloir, du tour de main et de l’inventivité de l’artisan qui le conçoit. Ces principes posés, la démonstration et le résultat en seront démontrés par la savoureuse rencontre, ouverte par un délicat et doux parfum, des papilles et du palais avec les quatre carrés généreusement fourrés du Belge Galler. Des carrés qui attisent la gourmandise par le petit « clac » qu’ils font lorsqu’on les sépare les uns des autres. Qui, par leur épaisseur et leur fourrage, créent une impatience difficile à contenir. Qui, par le délicat craquement de leur couverture de chocolat au lait sous les dents, donnent de l’émotion. Et surtout qui, en offrant au praliné des papilles et un palais qui n’attendent que cette rencontre, livrent à celle-ci un moment de bonheur indicible. Le praliné est à la fois consistant d’apparence et crémeux sur la langue, à l’aise au beau milieu d’éclats de couverture chocolatée plus lents à se liquéfier. Peu à peu, la saveur unique de la noisette, adoucie par le sucre, transparait. Ce sera celle qui perdurera en arrière-plan, pour une longueur de bouche très appréciable. O Praliné, ne suspends pas ton vol !