27 juin 2016 :
Un grand merci à la personne qui, par mégarde, a laissé choir cette belle plaquette de chocolat au lait, longue et épaisse, protégée par un emballage d’un jaune vif et d’un plastique également solide. A la contrariété qui a dû s’emparer d’elle en prenant conscience de la disparition de sa douceur répond désormais le plaisir d’une nouvelle découverte – celle d’une marque norvégienne - à ajouter à la liste déjà longue des gourmandises. En revanche, il y aura le camp des fans, ceux qui ne jurent que par les chocolats au lait d’industrie, lourds, sucrés, et le camp de ceux qui mettront rapidement un terme à la dégustation : si les parfums qui se dégagent du chocolat sont capiteux et alléchants, le chocolat en lui-même est épais, il a tendance à mollir lorsqu’on le prend à bout de doigts, il ne claque pas de manière nette lorsqu’on détache une barre, il ne croque pas mais crisse en bouche, du fait de son adjonction d’éclats de biscuits. Sa texture n’est pas agréable, sa consistance n’est pas qualitative et ses saveurs sont trop chargées en sucre. Mais les papilles peuvent-elles prétendre à autre chose alors même que s’invitent dans le chocolat les biscuits américains OREO, insipides, sans délicatesse et étouffe-chrétiens ?