2 novembre 2019 :
Journaliste, entrepreneur et surtout, gourmand et gourmet, Vincent Ferniot avait un rêve depuis longtemps. Grâce au sorcier du cacao qu’est François Pralus, ce rêve est désormais exaucé et à la portée de tous. Mais de quoi s’agit-il ?
Il y a eu un avant : le temps du carré de chocolat (à déguster, par exemple, avec son café). Il y a l’après : le temps du carré de café (à tremper, ou pas, dans un chocolat chaud).
Le voyage sensoriel est à couper le souffle. La preuve par les mots.
Carré de café® au lait 50 grammes
Pur beurre de cacao, POUDRE DE LAIT, sucre, café 100% arabica, LECITHINE de SOJA sans OGM
Sa présentation est, comme le carré de café® noir, raffinée et très élégante. Ces 50 grammes sont protégés par un étui cartonné d’une chaleureuse couleur qui tire sur le beige et le moutarde, sont enveloppés ensuite par une enveloppe de papier fin et de même teinte et confiné par une couche de papier aluminium doré : c’est la classe. Une classe renforcée par le sectionnement de la plaque entre une partie pleine signée du chocolatier et une partie divisée en carreaux. L’épaisseur du carré est gourmande et sa fermeté parfaite. Sa couleur est celle d’un chocolat au lait d’un bon pourcentage, pleine, mate et sans reflet. Son parfum est… impérieux sans être agressivité. Il s’en dégage les arômes d’un café moulu filtré en cafetière. Envoûtant. Et lorsqu’enfin, on casse – le grand carré avec ce claquement sec irrésistible et que l’on croque dans un petit morceau, langue, muqueuses, papilles puis palais sont irrémédiablement emportés dans le monde du noir, du pur, de l’arabica, subtilement contrebalancé dans son âpreté par la douce ligne du chocolat au lait qui apporte à la longueur de bouche une ambiance plus feutrée et intime, néanmoins imprégnée des arômes du café.
Ce carré de café au lait est séducteur : sa robustesse est balancée par sa tendresse. Un peu comme un cappuccino ?
Carré de café® noir 50 grammes
Café 100 % arabica, pur beurre de cacao, LECITHINE DE SOJA sans OGM
La claque !
Ce carré de café souffle un vent de subversion dans le monde de la tablette. Caché sous sa feuille d’aluminium dorée, protégé par une feuille de papier d’un brun proche du marron glacé, le tout étant renforcé d’un étui cartonné de même teinte dont la charte graphique est pure, racée et contemporaine, ce carré est riche en caféine ! Il se divise en deux parties, l’une étant segmentée de huit petits carreaux et l’autre étant pleine et floquée de la signature du chocolatier. Son épaisseur est gourmande et sa fermeté parfaite. Sa couleur est d’un marron sombre qui tire sur le rouge. Sa fermeté et son claquant sec catapulte dans le monde sensuel et corsé du café dans ce qu’il a de plus noble : on y sent une torréfaction au poil, on y sent l’amertume et la sècheresse depuis l’amorce en bouche, au moment de croquer dans le carré, jusqu’à l’arrière-bouche et en mode rétro-nasal où le café se fait majestueux et persistant, en passant par un fondant exquis où son arôme torréfié prend appui sur la douceur distillée par un beurre de cacao dont les fragrances ont été neutralisées pour éviter d’embrouiller les papilles. Cette sensation profonde, inouïe, de jouir de de la puissance d’un expresso… à croquer ! Attention, corps sensibles à la caféine prendre des précautions !
Les férus de cafés seront, de leur côté, à même d’y détecter les arômes acidulés et fruitées propres à l’Arabica.
A quand le café Robusta à croquer ?