
2 octobre 2016 :
Cette pâte à tartiner venue d’un hypermarché portugais et parvenue, on ne sait pas trop comment, sur les étagères d’une petite épicerie-dépannage de quartier, n’a pas fait long feu. Mais pour de très mauvaises raisons. Certes, on ne peut s’attendre à mieux qu’une pâte distributeur mais certaines font leur petit effet et sont surprenantes. Pour celle-ci, rien de tel : elle présente, bien sûr, un parfum et une texture comparables à celles qui entrent dans sa catégorie ; en revanche, elle est totalement écœurante sur le plan gustatif, chargée, en particulier, en matière grasse et en sucre, au point où les sens n’y détectent plus rien d’autre. Bref, à éviter !!!!
30 octobre 2016 :
Rebelote pour la contre-dégustation, la première ayant été totalement bâclée, ce sont des choses qui arrivent bien évidemment… Alors bon, comment dire ? Les rituels étaient pourtant respectés : ouverture du couvercle ; le petit craquement caractéristique ; un opercule protecteur qui se détache avec facilité ; des effluves d’un produit qui, indiscutablement, suggèrent des ingrédients chargés en sucre, ce qui n’est pas forcément désagréable. Une texture soyeuse, une onctuosité conforme à celle que l’on attend d’une pâte industrielle : une pâte consistante qui s’enroule à la cuillère en faisant mine de s’en échapper. En bouche, ce n’est pourtant pas ça : la langue, le palais, les muqueuses sont envahies et étouffées par une teneur en sucre asphyxiante quoiqu’on puisse y sentir du chocolat et un arôme (artificiel ?) de noisettes ? Voilà. Ca aurait pu en rester là mais il se trouve que la dégustation a déraillé une nouvelle fois et tourné au massacre du pot : impossible de résister à l’appel du pot, la cuillère devient folle, compulsive et rien ne la raisonne. Les 750 grammes sont engloutis en l’espace de deux jours, ouf, l’honneur est sauf, ils n’ont pas été absorbés en une heure quand même. Il n’empêche : le mauvais sucre est ADDICTIF ; personnes sensibles s’abstenir !!!