Edulcorant (malitol), huiles végétales (colza, palme), noisettes 13%, cacao maigre 7%, lait écrémé en poudre 7%, lactosérum en poudre (lait), émulsifiants (lécithines), arômes
Produit dans une usine utilisant des céréales contenant du gluten, du soja, des noix, des noix de macadamia, des noix de pécan, des pistaches et des amandes
10 novembre 2024 :
Commercialisée en France dans des enseignes low cost, cette pâte à tartiner, sous marque anglaise créée dès 2010 et fabriquée (depuis son lancement en 2014) dans des usines tchèques, n’a que son nom malicieux pour donner envie. Effet marketing qui peine pourtant à cacher sa fadeur globale. Certes, elle arbore une belle couleur brune, pleine et chaleureuse. Certes, sa surface est soyeuse et lisse, dotée de quelques reflets satinés plutôt aguicheurs. Certes, elle se fait bain de velours, onctueux et d’une épaisseur à donner envie à la petite cuillère d’y faire un séjour cocooning prolongé. Certes, elle a du moelleux, de l’enveloppant, du fondant, de la rondeur et de la générosité en bouche. Mais il lui manque l’essentiel : côté olfactif, son parfum est saturé de cette odeur caractéristique de sucre édulcoré au point d’en devenir écœurant ; il ne laisse que peu de place à d’autres notes en dehors des notes lactées. Côté gustatif pur, la pâte à tartiner ne présente aucun signe distinctif particulier : les papilles, plutôt domptées par l’édulcorant et la présence d’ingrédients lactées, n’y détectent pas vraiment la noisette et encore moins la pointe de cacao qui aurait dû fournir un peu de puissance à l’ensemble. Ce n’est pas mauvais vraiment, mais ce n’est pas l’extase non plus, comme la plupart des pâtes concurrentes de même catégorie.