DE RUIJTER - Vermicelles de chocolat noir
Poids
400 grammes
Composition

Sucre, cacao maigre, beurre de cacao, émulsifiant (lécithine de soja), matières grasses du lait fractionné (fraction dure), arôme, cacao : 32% minimum.

20 juin 2017 :

Le produit est danois. Il est débusqué dans une grande surface suisse par une amie rochelaise qui travaille sur la région parisienne et dont l’amoureux, de son côté, retape leur petit nid de couple en Normandie. Il y a donc de l’apatridie dans l’air pour ces « bread toppings » ! En tous les cas, ils n’ont pas fait autant de kilomètres pour rien parce qu’ils offrent aux papilles françaises une conception plutôt chouette de la tartine : la saupoudrer de vermicelles, alors que nos traditions associent ceux-ci à l’ornementation des pâtisseries et gâteaux.

Après les premières maladresses du débutant qui a oublié qu’un vermicelle n’a pas de main ni de crochet pour se fixer comme un grand à la tartine, on comprend très vite qu’il faut la beurrer avant d’y faire coller une couche de granulés. C’est à ce moment-là précis que le charme opère, au moment de la trempette de la tartine dans son bain de café ou de thé matinal (première solution). Pour ceux qui ne supportent pas les tartines en déliquescence totale dans un bol, il suffira juste de maintenir la tartine en position horizontale pour éviter les petits accidents et la très nette envie des vermicelles de se carapater de là, avant d’être englués dans la matière grasse (deuxième solution). Enfin, la troisième solution, peut-être la plus radicale et celle qui procure le plus de plaisir, c’est celle qui évite le beurre mais qui se la joue crêpe ou galette fourrée et roulée. Petit conseil si vous optez pour cette solution-là : pensez à mordre très vite et goulument dans la tartiner pour faire exploser la saveur des vermicelles et prévenir une nouvelle tentative d’évasion de leur part.

Ce mode d’emploi en plusieurs étapes peut sembler fastidieux, mais les techniques présentées sont fondamentales pour que un résultat gustatif de valeur. Bien sûr, pour tous ceux qui seraient découragés à l’avance à l’idée de tenter l’une ou l’autre des méthodes, il reste le côté brut de forme : une bonne poignée de vermicelle dans la paume de la main et hop, en bouche. Ca grouille sur la langue, ça fond, ça délivre des arômes d’un bon chocolat, c’est tout bête et c’est bien bon !

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