Sucre, pâte de cacao, BEURRE, LAIT entier, beurre de cacao, eau, glucose, ŒUFS, arôme naturel de vanille et lécithine de soja
14 décembre 2017 :
Contenue dans un pot de verre esthétique agrémenté d’une étiquette bi-chromée et épurée dans son graphisme (une barre de chocolat entamée), la pâte elle-même se pare d’une très belle couleur d’un brun sombre, égayée de très légers reflets ambrés selon la lumière d’exposition dont elle jouit. Le parfum qui s’échappe du pot est sobre, il ne cherche pas l’esbroufe. Il rappelle au nez que le produit se rattache monde du chocolat noir : le sucre n’y a pas sa place, ou se voit en tous les cas relégué dans un rôle secondaire. La texture de la pâte est surprenante et sans équivalent ou presque : l’absence de graisses végétales ou d’huile de palme, pour ne citer que ces ingrédients qui, en principe, participent du liant d’une pâte, se fait ressentir mais sans induire de déception. La pâte allie en effet la consistance et la légèreté, le moelleux et la fermeté. Elle s’apparente quant aux sensations qui en découlent aux caramels à tartiner. En bouche, son attaque est, également, étonnante, parce que c’est d’abord une saveur crémeuse, lactée et beurrée qui transparaît, avant que le cacao ne fasse montre de sa puissance aromatique. Et pour couronner le tout en matière de surprises : son fondant au palais est, tout simplement, délicieux. Au point où on se lâche totalement dans la régression : plonger la cuillère dans la pâte et la déguster telle quelle, sans aucune tartine, c’est encore meilleur ! Quand on dit que les chocolatiers belges sont des enchanteurs : Jean-Philippe Darcis, maître es-macarons, créé un sacré choc en réinventant l’art de la tartine…!