
Fabrication et production artisanale
Crème (lait), praline 44,44% (sucre, amandes 12%, sirop de glucose, colorant : carmin, beta-carotène)
12 novembre 2022 :
Si le packaging a changé, la recette du chef Joseph Viola, Meilleur Ouvrier de France, à la tête des Bouchons Lyonnais Daniel & Denise et de l’épicerie-comptoir qui lui permet de décliner ses créations culinaires sur le mode « à emporter », elle, est immuable et… toujours aussi MIRACULEUSE. Le summum de la Madeleine de Proust pour ceux qui succombent à la magie de la praline lyonnaise.
On rajoutera juste à l’article (dithyrambique) consacré en 2018 à cette déclinaison de la praline en mode pâte à tartiner quelques éléments qui feront encore plus saliver !
- La couleur de l’enfance !
- Le parfum de bonbon à en fermer les yeux !
- L’irrésistible contraste des textures : une croûte gourmande en surface, incrustée de pralines bien visibles, un bain velouté et sirupeux dans lequel, après avoir fendu la croûte, la petite cuillère plonge et se laisse suavement enveloppée, pour terminer par un coulis en fond de pot tout à fait délicieux. Du croquant sous les dents, du fondant sur la langue et l’éclaboussure sucrée au palais…
C’est pralinement TOP !
10 juillet 2018 :
Chez Daniel & Denise, ça praline et ça tartine !
C’est géant ! Une plongée dans les traboules des pentes de la Croix-Rousse ou du vieux quartier de Saint-Jean. C’est un voyage nostalgique au cœur des parfums et saveurs qui font aussi de Lyon une capitale pour ses spécialités sucrées et gourmandes. La Praline lyonnaise s’affiche fièrement – il y a de quoi - au côté des bugnes et des Coussins. Cette petite amande (parfois doublée, selon les recettes et les confiseurs, de noisette) enrobée de sucre caramélisé et peinte en rouge grâce à un colorant alimentaire naturel (oui, oui…) fait la joie des croqueurs gourmands, qu’ils soient de vrais « gones » ou pas, qu’ils soient des descendants des « canuts » ou pas. Elle essaime sa générosité dans les tartes, elle affole les papilles dans les brioches, et se fait malicieuse dans les sachets qui font la joie des fêtes foraines, entre autres. Désormais, elle trouve ENFIN sa place dans la pâte à tartiner, waouh ! Un exploit accompli par un Meilleur Ouvrier de France qui ne se contente pas de perpétrer et de défendre le terroir culinaire local mais qui se fait un challenge, et un jeu, de le dépoussiérer et de lui offrir de nouveaux espaces sensoriels.
La Praline lyonnaise, festive, a de quoi, désormais, jeter un sort à la petite cuillère.
Alors oui, bien sûr, madame la Praline ne se prête pas vraiment à la tartine. C’est dans son caractère : elle est entière, croquante, ce serait sacrilège de la concasser ! Mais le chef a trouvé la parade : elle se lie volontiers à un sirop épaissi qui lui, se laisse divinement bien étaler. Et puis de toute façon, qu’importe la texture quand l’ivresse est là. Quand le nez est pris du vertige d’un parfum qui ramène immédiatement en enfance ; quand les muqueuses, les papilles, le palais sont envahis de saveurs tendres, sucrées, complètement régressives ; quand ce sont tous les sens qui sont pris d’un profond soupir de plaisir lorsqu’on croque dans les pralines et que la petite amande, à la note grillée ou torréfiée, vient alors se mélanger au sirop. Se laisser aller, ça oui : c’est magique. Cette pâte à tartiner-là, elle ensorcèle. Elle comble de joie. Elle renvoie à l’insouciance. Elle suspend le temps. Et mieux encore : elle chahute joyeusement l’indétrônable pâte à tartiner au chocolat et à la noisette, sans pour autant se mettre en concurrence avec elle : elle ne joue tout bêtement pas dans la même cour.
Elle clame haut et fort sa rusticité, son authenticité, elle badine avec la carte du terroir, du bistrot et de la nappe à carreaux rouges. Elle s’invite sur la table de la simplicité, de la convivialité et de la tradition.