Noisettes 60% ; sucre 40 %
23 mai 2022 :
S’agit-il, pour cette petite maison implantée en Creuse amoureuse du fruit et dédiée à sa transformation en produits gourmands, d’un lancement officiel ou d’une offre éphémère ? Mystère.
Ce praliné, dont on ne sait s’il est effectivement confectionné dans les laboratoires de la maison, dont on ignore la provenance et la variété de noisettes utilisées, arbore une très belle couleur qui tire sur l’ocre et le doré. Passée l’étape d’un touillage permettant à l’huile des noisettes, déphasé en surface, de reprendre leur place au cœur du praliné, la surface prend un aspect luisant et brillant, proche de celui d’un fondant. La texture du praliné est liquide, souple, une fluidité qui lui ôte de l’onctuosité, même s’il y a de l’épaisseur dans le pot. Mais ce qui met sans dessus sans dessous, c’est son parfum et ces puissantes volutes de noisettes torréfiées. Un parfum prolongé par l’intensité des flaveurs qui sont délivrées en bouche : de la noisette en veux-tu en voilà, des notes grillées et torréfiées et cet excitant goût de sucre quasi caramélisé qui recouvre l’ensemble, pour une finale qui revient sur le caractère grillé de la noisette. Avec le sentiment toutefois d’un produit saturé en sucre.
Ce praliné, déniché sur les rayonnages « terroir » d’une une enseigne de la grande distribution implantée dans le Limousin, n’a d’autre prétention que de sonner festif et goûter gourmand.