Noisettes*, sucre de canne*, poudre de cacao*
*ingrédients issus de l’agriculture biologique
31 août 2021 :
Trois fois rien (ah bon ?!) pour quelque chose de phénoménal.
En voilà la preuve : trois ingrédients seulement pour un bonheur incommensurable et total. Au petit-déjeuner, au goûter, après le dîner avec une petite cuillère et « hop, au lit » voire en cachette quand l’envie est trop pressante et que le poids de l’interdit décuple le plaisir.
C’est l’effet Cédric Turmel. Un artisan qui n’a jamais remisé ses valeurs et principes pour se gagner la célébrité. Sa petite entreprise se développe tranquillement. Elle ne connait pas la crise et c’est tant mieux.
Cette pâte à tartiner est, donc, une tuerie*.
250 grammes de pure énergie, de bien-être et de bonheur, à commencer par un packaging et un visuel renouvelés, où l’on sent toute la délicatesse de l’artisan : son logo n’est pas mis en avant et s’il n’était pas collé sur le couvercle, le regard passerait dessus pour se concentrer sur l’étiquette et ses ingrédients !
Elle force le respect après avoir complètement tourneboulé les sens : sa couleur ébène donne le vertige. Sa touche discrètement parfumée éveille en douceur les sens. Sa surface est lisse, satinée, sensuelle. Sa texture – que dire ? – est bouleversante par son onctuosité, son épaisseur, son moelleux et sa générosité. Quant à ce qu’il se passe en bouche, faites-en l’expérience et vous ne vous en remettrez pas : du fondant, de la mâche, un petit côté très finement granuleux (c’est l’effet du mixage minutieux de la noisette conjugué à la granulométrie un peu plus grossière du sucre de canne) qui apporte de la malice et du sourire aux papilles. Pour un goût plein, entier, intense, l’alchimie impeccable entre la noisette et le cacao au point même où les deux saveurs se dissolvent l’une en l’autre sans qu’on puisse les distinguer. Le sucre de canne, au pouvoir exhausteur, offre une voie royale à l’allonge : ce goût unique qui tapisse le palais perdure longtemps après la dégustation.
Quel régal !
Attention, ça risque de chahuter un peu dans les chaumières pour la dernière cuillère !
* on disait la même chose pour la première bouture d’ailleurs, où les ingrédients étaient plus nombreux et où le duo noisette et chocolat au lait remportait un triomphe
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