Sucre, Amandes 27,4% (FRUITS A COQUES), Noisettes 16,5% (FRUITS A COQUES), beurre de cacao, poudre de LAIT, arôme naturel de vanille, émulsifiant : lécithine de SOJA, sel
Peut contenir des traces de sésame et autres fruits à coque
13 décembre 2024 :
Sophie Basselière est une passionnée par les sports équestres d’un côté, par le praliné, le chocolat et la pâtisserie de l’autre, au point de leur abandonner une carrière dans la finance et de se reconvertir dans le culinaire. Elle parvient alors, par sa créativité, son savoir-faire et sa rigueur, à décliner cette petite barre d’obstacle utilisée lors des entraînements en produits conceptuels. Des barres de praliné, qu’elle niche dans des packagings esthétiques, d’une rare élégance, lesquels adoptent les codes couleur du monde hippique (on pense aussi, curieusement, par effet suggestif, aux produits de luxe Hermès).
L’étui dudit coffret est à l’image de la maison, donc. Sobre, épuré, raffiné. Il abrite en son sein vingt bâtonnets parfaitement alignés : d’un côté, ceux qui sont au chocolat au lait ; de l’autre, ceux qui sont au chocolat noir. Ces bâtonnets suscitent le plaisir visuel et éveillent déjà la gourmandise. Les uns arborent une robe d’un marron chaleureux, les autres une robe ténébreuse, presque ébène. L’aspect irrégulier et boursouflé des bâtonnets attise encore un peu plus l’appétit. Des Rochers en barre, vraiment ?
Les bâtonnets sont fermes à la prise en main. Leur délicatesse fait qu’on prend soin de les manipuler avec respect. Leur cassure est nette et limpide. Leur couverture de chocolat est d’une belle finesse à l’œil nu. Leur tranche se révèle alors. A cœur, la matière est aérée et particulée, elle s’enrichit d’incrustations parcimonieuses de minuscules éclats de fruits à coque blanchis. Les bâtonnets croquent puis croustillent sous les dents. Sur la langue, enfin, le praliné déploie ses atours en fondant. Il se libère au palais des arômes d’un bel équilibre, à peine arrondis par une pointe lactée éphémère. Le palais se tapisse de notes torréfiées, modulées par un sucre subtilement dosé, lequel se contente de faire office de caramélisation en fin de gorge et en déglutition.
C’est en longueur que les couvertures lait et noir permettent de distinguer les bâtonnets les uns des autres. Le praliné, identique dans les deux appareils, prend, ainsi, une profondeur supplémentaire avec un chocolat noir dont le timbre est plus puissant, voire subrepticement fruité.
De la belle ouvrage, pour une cavalière chocolatière émérite qui fait du Rocher classique un produit inédit par sa forme, contemporain et de grande classe sur le plan purement gustatif.