Hazelnuts and Cocoa cream (sugar, sunflower oil, hazelnuts, low fat cacao, skimmed milk powder, cocoa butter, emulsifier : sunflower lecithin, vanillin flavor)
Pan di Stelle Biscuits Chips (wheat flavour, sugar, sunflower oil, butter, high quality fresh pasteurized milk, cocoa, chocolate (cocoa paste, sugar, cocoa butter, natural vanilla flavor, emulsifier : soy lecithin), fresh eggs, honey, hazelnuts, wheat starch, raising agents (sodium hydrogen carbonate, ammonium carbonate), salt, flavourings, egg white powder, starch
Crema spalmabile alle nocciolle e cacao con granella di biscotto (pan di Stelle®)
Crema alle nocciolle et cacao (zucchero, olio di girasole, nocciolle italiane 13,7%, cacao magro 9,8%, latte scremato inpolvere, burro di cacao, emulsionante : lecithina di girasole, aroma vanillina), granella di biscotto Pan di Stelle 2% (farina di frumento, zucchero, olio di girasole, burro, latte fresco pastorizzato alta qualità, cacao, cioccolato (pasta di cacao, zucchero, burro di cacao, aroma natural vaniglia, emulsionante : lecitina di soja), uova fresche, miele, nocciole, amido di frumento, agenti lievitanti (carbonato acido di sodio, carbonato acido d’ammonio), sale, aromi, albume d’uovo in polvere, amido
21 février 2020 :
C’est du lourd côté marketing, promotion et trucs pour attirer ! Des articles de presse diffusés juste avant le lancement, mettant en avant les caractéristiques du produit en le plaçant en concurrence avec Nutella.
C’est aussi efficace côté packaging et identité visuelle : sur le plan graphique, toutes ces étoiles sont là pour appâter, accrocher le regard, déclencher l’envie, que l’on connaisse, ou non, le logo d’un biscuit italien très prisé chez les transalpins. Elles éclaboussent le couvercle et débordent sur une étiquette que l’on croit colorée alors qu’en fait, elle utilise la pâte elle-même, dans son pot, comme couleur. Le logo de la pâte est clairement identifié, sa signature en découle. Et une multitude de petits pictogrammes truffent l’étiquette pour attester de la conception vertueuse du pot, recycable. Une identité visuelle bien marquée, festive, pour ne pas dire féérique, de quoi faire papillonner les yeux mais aussi les papilles.
Quand on pense que cette pâte à tartiner est conçue par le Roi des pâtes italiennes, BARILLA, on se dit, quoi ? Et vite, on passe du quoi au pourquoi pas ? Surtout quand on apprend, en glanant de ci, de là, quelques informations sur la fabrication, que non, ce ne sont pas les usines de pâte de l’industriel qui se sont équipées des machines propres à travailler la noisette et le cacao ; mais un « grand » du secteur, NUTKAO. Voilà, le tour est joué pour que la dégustation soit inévitable.
Alors, le visuel fait-il le pot ? Le pot fait-il la pâte ? Et la pâte fait-elle des heureux ?
Pas d’huile de palme, moins de sucre et de graisses saturées, des noisettes du Piémont et des ingrédients qui, au global, sont estampillés agriculture raisonnée et durable.
D’abord, c’est son parfum très prononcé, intense, de noisette sucrée, qui saisit le nez, qui remonte les parois nasales et qui termine dans la gorge à faire carrément saliver. Totalement régressif. Les matières grasses sont très légèrement remontées à la surface au point de la troubler. Quelques premiers coups de cuillère sauront tout faire rentrer dans l’ordre pour que le regard puisse délecter d’une surface d’abord brillante et satinée et pour que l’on frissonne, sur le plan tactile, d’avoir eu un premier aperçu de ce bain de velours dans lequel l’ustensile s’est trempé. La couleur de la pâte est d’un brun sombre très excitant. La texture de la pâte est, bien entendu, épaisse, dense, moelleuse à souhait, généreuse. D’une onctuosité… Pour les adeptes des trips régressifs, plongez-y sans hésitation !
En bouche, ce sera la lutte entre l’émotion addictive produite par la pâte – on y cède sans souci, LOL - et ses effets indigestes. Sous son onctuosité et son velours, les papilles et le palais sont, après un départ tonitruant de la noisette, rapidement débordés par les notes encore très bien sucrées et bien grasses de la pâte. Son plus, quand même : son délicieux croustillant – effet magique du biscuit (ou de biscotte) très finement émietté au moment de la déglutition. De quoi donner l’idée de poursuivre les investigations et de comparer les résultats sensoriels avec ledit biscuit, déjà référencé en France…
Les gourmands pourront s’en donner à cœur joie, cette pâte à tartiner est généreuse et dans l’esprit « Carpe Diem », elle est savoureuse sur le moment. Les gourmets n’auront que de regrets à exprimer : une pâte à tartiner industrielle, quels que soient ses gages de qualité et de vertu, et même si elle a bon goût, reste une pâte à tartiner industrielle.