Noisettes et au fruit banane 300 grammes
Sucre, huile d’olive non hydrogénée, lait en poudre, cacao, noisette, fruit banane, lécithine de soja, vanilline, arôme
Noisettes et au fruit abricot 300 grammes
Sucre, huile d’olive non hydrogénée, lait en poudre, cacao, noisette, fruit abricot, lécithine de soja, vanilline, arôme
Cacao et Noisettes 300 grammes
Sucre, huile d’olive non hydrogénée, lait en poudre, cacao, noisette, lécithine de soja, vanilline, arôme
0% huile de palme
0% huile hydrogénée
24 juillet 2019 :
Ces pâtes à tartiner créées en Tunisie, garnissent peu à peu les rayons des épiceries orientales en métropole. Elles se font remarquer par leur identité visuelle : des pots rebondis, dont les couvercles colorés rappellent l’ingrédient caractéristique (l’orange à l’abricot, le jaune à la banane, le rouge à la noisette ?) et dont l’étiquette est le résultat d’un plan marketing bien élaboré – il suffit de se rendre sur le site de la société - visant à prouver aux consommateurs qu’elles sont saines pour la santé. Elles sont sans huile de palme et sans huile hydrogénée, lui préférant l’huile d’olive, dont on connait les bienfaits.
Alors vertueuses ces pâtes ?
Elles sont sans huile de palme, sans huile hydrogénée et sont constituées à base d’huile d’olive, dont on connait les bienfaits, selon un process breveté. Voilà pour la réponse technique.
Elles sont, par leur aspect global (la couleur, la surface, lisse et mate, la texture dense, épaisse et néanmoins onctueuse et moelleuse pour une tartine gourmande), également qualitatives en terme de manipulation.
En revanche, leurs parfums sont neutres et sans particularisme susceptible d’émoustiller le nez et d’attiser la curiosité plus que d’autres pâtes de même catégorie semi-industrielles. Tout au plus peut-on humer, en insistant un peu, une légère trace d’abricot, une pointe de banane et une plus que furtive note de noisette pour la dernière.
En bouche, le ressenti est également décevant, en dépit de leur fondant délicieux. Les saveurs qui se déploient, de façon linéaire et globale, semblent chimiques et, surtout, beaucoup trop sucrées. Ni la langue, sollicitée en amorce, ni les papilles, ni le palais en milieu de bouche, n’y détectent avec clarté les notes caractéristiques de cacao et de noisettes – on remarque d’ailleurs qu’aucun pourcentage n’est mentionné sur la liste des ingrédients. Quant aux fruits utilisés, censés faire la signature de la pâte, il s’agit manifestement d’arômes qui ont été sans doute ajoutés, avec parcimonie, dans la pâte : il en résulte une note abricotée trop discrète et noyée dans le sucre, qui parvient à peine à émerger en longueur de bouche et en retenant bien sa respiration ; pour ce qui concerne la banane, son arôme est inexistant en bouche, ce qui prouve juste qu’il n’est pas naturel ; que dire de la pâte cacao-noisettes, qui ne dégage vraiment rien de rien ?
En conclusion, saluons l’initiative car des pâtes à tartiner qui se veulent respectueuses de l’environnement, venant de pays du Maghreb, cela ne court pas les rues. Saluons l’attractivité des couleurs et du packaging. Mais ne nous laissons pas avoir : ces pâtes à tartiner ne sont pas goûteuses. Elles seraient même plutôt fades.