Chocolat au lait, caramel (matières grasses, caramel, lait), lait d’ânesse BIO, praliné (amande, noisette), miel, beurre, crème fraîche
28 juin 2021 :
Les ânes ont leur réputation : on les sait capricieux et enclins à arrêter toute activité lorsque cela ne leur plait pas. Mais on les adore aussi pour leur malice et leur tendresse… !
Ce petit âne-là (ou cette ânesse) vous prend forcément par les sentiments d’entrée de jeu.
Il arbore un museau espiègle et jovial sur l’étiquette, le dessin façon bande dessinée entraîne le dégustateur sur une jauge ludique qui marque ses états d’âme : plus que réjoui quand le pot est plein, encore comblé quand le pot commence à se vider, très triste quand il est sur le point de se terminer. Un petit jeu qui comblera de joie les gamins… et aussi les adultes, assumons-de le dire ! On craque également pour les petits ânes qui, sur le bandeau du bas de l’étiquette, caracolent avec enthousiasme pour bien faire comprendre qu’ils adorent – et VOUS AUSSI bientôt – le praliné caramel maison. De quoi faire faire tous ensemble des bonds de joie !
L’étiquette est, donc, ludique et pédagogique : elle fournit toutes les informations nécessaires sur le lait d’ânesse et sur les ingrédients utilisés.
Le fil conducteur de ce Chocol’Âne n’est pas, son intitulé est trompeur, le chocolat mais le caramel.
La couleur de la pâte tire sur un marron clair, lumineux et moirée. Sa très bonne odeur, lactée et sucrée, fait frissonner de plaisir, elle fait plus que rappeler le lait concentré. Elle fait retourner directement en enfance. La surface de la pâte est mate, légèrement granuleuse, imperceptiblement translucide. Sa texture est à la fois crémeuse et d’une légèreté confondante. La matière est généreuse – comme tout caramel maison – en tirant également sur le côté aérien d’une émulsion.
Les saveurs de la pâte sont prennent leur essor sur le signe du lait et de la crème fraîche. A cette identité maternelle vient se greffer un sucre diffus et parfaitement dosé, qui permet de tapisser le palais d’une note caramélisée enjôleuse. Sur cet ensemble-là, le chocolat (au lait lui aussi) vient accentuer d’autant la douceur de la pâte.
Onctuosité, fondant, rondeur, chaleur. Si on vous dit que cette pâte fait vibrer ? Elle a en tous les cas de quoi faire plonger dans la régression. Un délice idéal, tant pour les goûters insouciants que pour les petites déprimes passagères.
L’âne peut bien ruer joyeusement dans son pot, il sait qu’il vient de se faire, grâce à Bénédicte et Jean-François, qui ont à cœur de remettre au goût du jour le lait d’ânesse, de nouveaux amis !