Sucre de canne, noisettes 28%, huile de tournesol désodorisé, lait écrémé en poudre 10%, éclats d’amandes 5% (origine Plateau de Valensol), poudre de cacao maigre, émulsifiant : lécithine de tournesol.
Peut contenir des traces d’autres fruits à coque, graines de sésame et gluten.
Origine sucre : UE et non UE
16 avril 2025 :
Créée par le célèbre chef pâtissier Pierre-Jean Quinonero, à la tête aujourd’hui de la brigade sucrée d’un palace de la Côte d’Azur, pour agrémenter la gamme épicerie fine créée avec son associé provençal Gauthier Rosario, sous le nom provençal NÈULO, qui signifie « gaufre » (on ne peut pas espérer plus gourmand et attractif), cette pâte à tartiner a tous les atouts en main pour en faire craquer plus d’un.
En premier lieu, sa contenance. Une franche invitation à un partage gourmand et convivial, en famille, entre amis. A moins qu’on ne se garde le pot pour soi tout seul – avec le risque d’une régression jusqu’au-boutiste… !
En deuxième lieu, sa très jolie étiquette, au graphisme épuré, servi par un trait fin de couleur bleu ciel sur fond blanc rappelant la Provence et son atmosphère.
En troisième lieu, forcément, ces éclats d’amande qui parsèment la surface, moirée et huileuse – déphasage partiel des matières grasses – que l’on découvre avec enthousiasme à l’ouverture du pot. Eclats qui disparaissent au cœur de la matière lorsque la petite cuillère vient remixer l’ensemble pour réharmoniser le matériau.
En quatrième lieu, cette jolie couleur brunette, lumineuse, classique, celle qui éveille le regard et qui fait saliver, une jolie couleur qui se couple, en cinquième lieu, avec un parfum qui chatouille les narines et qui éveille d’autant l’appétit par son caractère à la fois sucré, lacté et grillé en arrière-nez.
En sixième lieu, que dire ? On fond totalement face au moelleux, à l’épaisseur et à l’onctuosité de la pâte, une onctuosité dont l’acuité est vivifiée par les éclats d’amandes, promesse d’une mâche savoureuse.
En bouche, la magie opère à plein. La mâche est émotionnelle, exaltée par ces quelques éclats de fruits à coque qui croustillent sous les dents. Ca fond sur la langue, ça se liquéfie en douceur pour créer au palais un tapis bien douillet d’une matière rassurante, dont les saveurs sont espiègles, malicieuses et enfantines. Fée Noisette joue de sa baguette grillée à plein, attisée par un sucre bien présent sans dépasser la limite de la saturation, adoucie par des notes lactées et arrondie par une note beurrée et grasse, pour conclure par une pointe d’amande qui vient se déposer au moment de la déglutition. La rétro-olfaction met en avant un équilibre d’ensemble délicieux pour une longueur… qui pousse à l’addiction.