


Fèves de cacao (Pérou) ; sucre biologique
Origine : Pérou (Canyon de Marañon)
31 juillet 2025 :
Un cacao de caractère, racé, rustique sans l’être, dont la typicité est une splendeur.
Outre sa couverture d’un brun sombre dont les reflets tirent sur l’acajou selon la luminosité ambiante, la tablette offre une belle fermeté à sa prise en main, une épaisseur charnue, les oreilles sont aux anges sur le claquement sec qui se produit quand on sépare les barres les unes des autres.
Si la tablette montre quelques légers signe de souffrance – d’imperceptibles traces blanchâtres sur certains de ses carrés (la faute aux épisodes caniculaires du mois de juin et du début juillet à un séjour sans doute trop long en boite hermétique au réfrigérateur), peu importe : son parfum est d’une incroyable intensité, à la fois floral et sucré, au point même de jaillir de la matière alors que la tablette est à peine dénudée de son étui et de sa fine pellicule d’aluminium.
Le chocolat croque sous les dents, la texture de la tablette est douce et onctueuse. Le chocolat se fait velours au palais et les papilles sont conquises par des arômes aussi herbacés et subtilement sucrés, qu’ils ne sont vigoureux, bruts, comme directement surgis de terre.
Un éblouissement sensoriel que ce cacao, adoubé par de nombreux experts et grands chefs, qui tire sa richesse de son histoire.
Celle d’une variété de cacao que les spécialistes croyaient définitivement disparue, qui est retrouvée aux termes de nombreuses recherches agronomiques, et dont l’extrême rareté fait que son exploitation est confiée à une seule famille de planteurs, la famille de Don FORTUNATO. Quant au pourquoi du « n°4 », il suffit aux gourmands et gourmets plus exigeants que d’autres de se rendre sur le site du chocolatier japonais ou, tout simplement, de faire leurs proches recherches sur internet sur l’histoire de ce cacao… !