Résumé : Un abécédaire amoureux d'un grand amoureux du chocolat...
Avis : Merci. Au-delà de ce plaisant portrait esquissé par menues touches d’un personnage haut en couleur et en saveurs, le chocolat, la palette des émotions, sensations, frissons qui explose à la lecture de ces petits apartés confidentiels sur l’art de déguster le chocolat est polychrome, symphonique, merveilleuse. Le chocolat est un esthétisme. Il n’est pas élitiste, non. Il s’ouvre à tous ceux dont les yeux s’émerveillent. Ils s’ouvrent à tous ceux qui prennent le temps, qui ont l’envie de faire un beau voyage. Il appelle à la solidarité et la compréhension de l’autre. Il est partage. Il est sucré, doux, amer, de caractère. Il est noir, au lait et parfois même, se laisse aller à cette perversion d’être un blanc ! Il est dur, il est mou, il est liquide. Il est vaporeux, éthéré dans ses parfums, subtil en arômes. Il est universel. Alors oui, le chocolat est à grignoter, dévorer, déguster ou consommer, selon les mots et les désirs propres de chacun, sans modération. La modération n’est pas du monde de la gourmandise et de la plénitude des sens. Le chocolat est une rencontre. Il est générosité. Il est ample, souriant, enthousiasmant. Il est élégant. Il accepte le vin, il est divin. Parfois, il est malmené par les lois, par les règles du commerce, par l’esprit de consommation omnivore. Mais il résiste. Il est un « petit rebelle ». Alors, merci à l’intellectuel qui sait écrire sur cette petite chose magique qu’est, dans la vie, dans le quotidien, le chocolat. Et merci de trouver en lui un fidèle de ce produit de l’enfance, régressif et rassurant, pourtant si difficile à dénicher et qui provoque regards en coin, étonnements ou incompréhensions : le Cacolac !!!!