CHOCOLAT - Les Grands Cahiers 180°C - mars 2024

19 avril 2024 : 

Résumé : Le chocolat par A + B, sous toutes ses formes, à toutes ses époques y compris dans l’avenir, dans l’assiette ou la tasse, chez l’artisan et dans sa cuisine, y compris chez le psy. Bref, un chocolat à 180°C pour que rien n’échappe au lecteur ! 

Avis : Ce Grand Cahier dédié au chocolat, qui est l’équivalent pour une revue du hors-série d’un magazine lambda, fait oublier son prix d’achat, lequel ne convient forcément pas à toutes les bourses. 

Tout séduit, vraiment.

Il est de belle facture dans les matières utilisées pour la couverture et par son papier épais, très agréable à la prise en main.

Il met en appétit par ses visuels (photographies, iconographies, dessins, gravures, graphisme épuré, photos culinaires…). Il met en appétit par son sommaire, savamment pensé et réfléchi pour dresser un panorama aussi large que possible sur le chocolat. 

Les articles, documentés, sérieux, sont écrits dans un français littéraire restant néanmoins simple et accessible à tous, en particulier pour ceux qui ont envie de se cultiver sans en avoir mal à la tête.  L’histoire du chocolat y est fort bien résumée, son avenir y est questionné, certains concepts y sont éclaircis (comme celui du bean-to-bar) comme certaines des techniques utilisées pour ne pas dégrader le chocolat en cours de confection, on y apprend (ou on se remet à l’esprit quelles sont les principales variétés de fèves dans le monde), on y goûte avec intérêt le portrait de deux artisans qui n’envisagent pas forcément le métier de la même manière mais qui apportent à leur clientèle respective (qui n’est pas la même) de la qualité (la Baleine à Cabosse, Patrick Roger), on s’attache à une longue liste de recettes, lesquelles sont enrichies de photographies culinaires explosives à faire saliver. Et si la séance de psychanalyse dans le cabinet d’un carré de chocolat vous épuise dans sa drôlerie absurde, rien de tel qu’un passage chez certains artisans internationalement reconnus pour s’offrir une tartine de chocolat !  

En conclusion, à peine refermée, la revue trône encore sur le devant de la bibliothèque, rien que pour sa première de couverture, qu’on oserait presque encadrer (mais il faudrait pour cela découper la revue et c’est hors de question). 

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