En ce jour férié plutôt associé, dans notre culture, au deuil et au souvenir de nos proches décédés, le Salon du Chocolat passe par là pour revigorer, donner le sourire et apporte aux papilles le réconfort nécessaire pour entamer une période de l’année souvent propices aux dépressions saisonnières et à la perte d’énergie. Cette année, outre son changement de Pavillon au parc des Expositions de la porte de Versailles et quoique ses secteurs soient un peu plus étriqués que les années précédentes – moins d’exposants ? – la moisson est néanmoins plus que riche pour Pâtafran’. Sa réputation fait déjà son effet et son nom semble déjà connu de certains artisans. D’autres sont plus qu’intéressés par les objectifs du site, son ambition de promouvoir la région, la qualité, le travail d’excellence de chocolatiers dont les efforts méritent de sortir de la confidentialité. Les besaces sont, dès lors, plus que remplies, elles débordent, d’échantillons, de pâtes, de tablettes et même de poudres de cacao. Les cartes de visite sont pléthores, les plaquettes de présentation viennent renforcer les discussions, passionnantes, avec les maîtres chocolatiers ravis d’avoir une oreille attentive et, un tant soit peu, connaisseuse. Pas que les oreilles d’ailleurs : les papilles en ont eu pour leur comptant de dégustation « au comptoir ». Il en ressortira, bien certainement et prochainement, des chroniques qui mettront en valeur non seulement la France mais bien d’autres pays. Le chocolat est planétaire, non ?

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